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Editions Thot
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De la trace à la plume ; itinéraire d'un trailer passionné
Bernie Leonardi
- Editions Thot
- 16 Janvier 2020
- 9782849215180
« En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout », écrivait Albert Camus.
Septembre 2011 : aux contours d'un lac de pêche, la course à pied m'a sauvé la vie, sans exagération.
Octobre 2018 : à Millau, dans les Causses, je termine en 15 heures les 78,8 kilomètres du « Grand Trail des Templiers » et ses 3 650 mètres d'ascension verticale, référence mondiale et incontestée de la course sur sentiers.
Entre les deux : une rédemption sportive, un septennat de courses à pied, un septennat de liberté et de persévérance. Sept saisons calendaires à défier les sentes millénaires des contreforts de la montagne, ses dénivelés abrupts et ses aléas climatiques. Sept saisons calendaires pour se « retrouver », repousser ses limites et se construire un mental d'acier.
Trailer passionné et excursionniste heureux, le récit de Bernie Léonardi relate, non sans humour, ses nombreuses courses et ses échappées belles, le tout ponctué de quelques souvenirs d'enfance, des réminiscences de gamin dans lesquelles il cherche la genèse de son attachement à la montagne. Par le prisme du sport et du dépassement de soi, l'auteur-trailer nous parle aussi de la société actuelle, de ses beautés comme de ses défauts.
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Né au bord de la mer, à Granville, accompagnateur en montagne, guide touristique et correspondant de presse, Loïc Quintin a découvert le milieu montagnard à Chamonix.
Depuis toujours, il défend la nature sous tous ses aspects, sans limites. Les émotions qu'il éprouve face aux paysages transparaissent dans ses ouvrages, que ce soit des romans ou des récits. Au fil de ses pérégrinations, il allie découverte et écriture, tout en s'inspirant des nombreuses rencontres que la vie lui offre.
Je serais heureux de savoir qu'au siècle prochain un enfant pourra encore se pencher sur une orchidée... Cette orchidée porterait une abeille. L'enfant verrait sûrement l'insecte s'envoler puis se faire happer par un oiseau qui, à son tour, irait se poser sur la branche d'un arbre... Alors l'enfant pourrait remercier ses ancêtres...
Ce récit est un cri d'espoir. L'espoir que la biodiversité, pour laquelle Loïc Quintin a traversé la France, retrouve des couleurs. Militant dans l'âme, il a poursuivi son raid pendant plus de deux mois afin de mettre en avant les efforts et les expériences de développement durable réalisés ou en projet. Au fil de son chemin, il a pu constater que les consciences sont en marche. Les communes qui l'ont reçu et les habitants qui l'ont hébergé lui ont montré leur volonté de préserver l'environnement.
Ce livre n'est pas seulement une description des paysages français et une compilation d'anecdotes, c'est également une peinture, une réflexion sur la vie, empreinte d'humanisme, dans une démarche globale.
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Je ne suis pas un modèle
Brigitte d. Geromin
- Editions Thot
- Tranche De Vie
- 20 Septembre 2010
- 9782849211878
« Je continue ma vie » m'a-t-il dit. Et moi alors, qu'allais-je devenir ? Quatre mois d'errance psychologique à délirer, à se torturer sur 16 ans d'une existence commune, bien éloignée des belles histoires d'amour. Les mots sont des cris de frayeur, de délivrance, de reconstruction. Ils racontent l'aventure de deux êtres qui n'auraient peut-être jamais dû se rencontrer... Un premier roman est toujours une déchirure. Brigitte D. Géromin a plongé avec douleur dans une situation souvent rencontrée mais encore très peu décrite. Beaucoup de femmes se retrouveront dans cette histoire d'un amour destructeur.
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Le malcriado, le mal élevé, c'est le petit António qui a poussé autrefois comme une mauvaise herbe dans la colonie portugaise de São Tomé, au large de l'Afrique.
Aujourd'hui installé sur une autre île, La Réunion, il fait à un compatriote anonyme le récit d'une enfance marquée par la brutalité d'un père despotique, puis d'une enfance rebelle.
Le thème de l'enfant maltraité et de l'adolescent révolté est presque devenu un genre littéraire, tout comme les récits de voyage. Or, les histoires de jadis sont comme les souvenirs d'un long voyage vers l'âge d'homme. Un périple impatient et tourmenté entre les écueils de cette « mauvaise éducation » subie, puis brandie comme un défi à l'adresse d'une société coloniale bornée par les marques d'un racisme séculaire. Car le Portugal « libre et heureux » des années soixante fut soumis lui aussi à la brutalité policière du régime fasciste en place. Brutalité dont le père et le fils auront fait en leur temps l'expérience mouvementée.
Le Malcriado est une histoire de tribulations, une suite rythmée comme un spectacle avec ses scènes dramatiques ou burlesques et ses personnages qui crient, qui pleurent, qui rient et se démènent.
Et António galope sur les planches. À la fin, il sort brusquement de la scène, côté ciel, en échappant à sa patrie, et son récit s'achève sur un autre voyage qui « ne fait que commencer ».
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3 janvier 2003.
Il faisait un temps magnifique, comme si cet hiver préparait déjà la canicule impensable qui allait suivre cette année-là en France. Je disputais ce jour-là un tournoi de tennis. Nous étions sur le court numéro 13, et c'était ma première rencontre. Au bout de quatre jeux, les palpitations familières commencèrent à me secouer. Je ne bronchai pas. Mon coeur s'emballait, s'arrêtait, recommençait de plus belle ses battements désordonnés. Mentalement, je me répétais que je ne risquais rien, rien du tout. Et la peur amplifiait avec le malaise, dans une souffrance mêlée d'angoisse.
Le syndrome de Wolff Parkinson White est une anomalie congénitale touchant en moyenne trois à quatre naissances sur mille. Elle peut être bénigne, elle peut aussi entraîner la mort. Le diagnostic d'un WPW malin est extrêmement complexe à établir, et cette malformation est responsable d'un grand nombre de décès brutaux.
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La fin de la journée fut très vite là. Au fur et à mesure des retours de balades, je découvrais de nouvelles têtes. La maison se transforma en une immense fourmilière, avec des tas d'enfants qui surgissaient d'un peu partout. Il y avait des grands (très grands !), des petits (très petits !), des Arabes, des Antillais, des Ch'timis, des Normands, des Alsaciens, des Auvergnats et autres représentations régionales, des bruns, des blonds et même plusieurs roux... Quand vint l'heure du repas, une sonnerie résonna dans les couloirs et une queue plus ou moins disciplinée se forma dans l'étroit escalier qui descendait au réfectoire. Bernard, un des moniteurs, me demanda de rester à côté de lui. À son signal, tous les enfants s'installèrent bruyamment sur leur chaise, dans l'immense salle où s'alignait une quinzaine de grandes tables en formica blanc. Bernard rétablit le silence. Debout à ses côtés, je restai aussi immobile qu'une statue, pétrifié : d'un seul coup, quatre-vingt-dix paires d'yeux avaient convergé vers moi. Un léger murmure se rependait dans la salle : « Un nouveau... » J'aurais donné n'importe quoi pour me retrouver transporté au pied de l'abricotier du jardin de mes parents.
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Le 21 juillet 2009 signe, je l'espère, la fin de mon calvaire. Je vais raconter ce que j'ai vécu, ou plutôt enduré, en tant que maman d'un enfant handicapé mental. Je vais essayer de retranscrire les sentiments que j'ai ressentis. Ceci n'est pas un roman mais un témoignage. En France, la prise en charge d'un enfant handicapé mental au sein d'un établissement spécialisé est loin d'être automatique, entre autres, faute de places. Il n'est pas rare que les parents se retrouvent désespérément seuls face au handicap de leur enfant, sans les moyens ou les outils adéquats. Dénonciation légitime raconte le combat qu'Hélène Capon a mené face aux différentes structures et associations, hôpitaux ou écoles, susceptibles de prendre soin de son fils. Une lutte sans fin contre une administration française peu réactive et incapable de lui proposer des solutions claires. Dans ce livre, Hélène Capon veut faire entendre la voix de son fils, Amaury, afin qu'il puisse bénéficier d'une vie qui soit la plus sereine et heureuse possible. Présentée sous forme de témoignage, entre émotions et statistiques, cette histoire révèle un aspect de la société française actuelle encore très peu connu par une large majorité.
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Un magnétiseur ? Pour quoi faire ? Ça pourrait peut-être servir à arrêter de fumer ? ou peut-être pas...En tapant sur Internet, « magnétiseurs » et le nom de ma commune, certes peu vivante, le résultat a été de trois... Puisque tout le monde peut s'improviser magnétiseur, j'ai préféré mettre toutes les chances de mon côté et opter pour un vieux monsieur dont la réputation avait fait le tour de la région. Je l'appelai pour prendre rendez-vous en vue de l'arrêt définitif du tabac. Dans son « cabinet-bureau », il a posé sa main sur ma tête. J'ai ressenti une chaleur digne d'un fer à repasser ! enfin, pas tant que ça, mais c'était une chaleur quand même... Puis il a déplacé sa main sur mon cou et sur mon estomac, afin de me débarrasser des toxines. Il a bien dû rester comme ça pendant près de trois quarts d'heure. À la fin, il a pointé son doigt vers moi et m'a annoncé « c'est fini, plus une seule ! ». Ce journal autobiographique commence par une très forte envie... d'arrêter de fumer et nous entraine rapidement trente ans en arrière avec la découverte d'un kyste mal placé. L'auteur raconte dans un style simple et direct une vie avec le handicap entre rééducation, rencontres amoureuses et deuils trop nombreux.
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Adolphe Pégoud, le roi de l air relate la vie brève mais intense d un jeune dauphinois animé par l amour du pilotage. Adolphe Pégoud est un pilote casse-cou hélas trop vite tombé dans l oubli. Pourtant, en son temps, il passionna la foule et les médias grâce à ses acrobaties, ses loopings et ses exploits. Christiane Le Diouron raconte dans un livre très bien documenté et illustré par de nombreux documents d époque comment ce jeune garçon, pionnier du vol acrobatique, influença l histoire de l aviation. « Ayant été renseigné sur mon compte par des camarades qui me considéraient et me considèrent sans doute encore comme un peu fou, l excellent constructeur vint me trouver, m exposa son invention et me dit les résultats qu il en attendait. Très intéressé, et toujours prêt d ailleurs pour des expériences de ce genre j acceptais avec empressement de faire une étude approfondie. » C est ainsi que le 19 août 1913 Adolphe Pégoud, jeune isérois intrépide testa l un des premiers sauts en parachute.
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3 août 1914, Constant Rostaing de Pierre-Châtel est mobilisé
Michel Rostaing
- Editions Thot
- 21 Juillet 2014
- 9782849213025
Les carnets de Constant Rostaing sont remplis d'une écriture fine et serrée, au crayon à papier, comme si son auteur ne pensait pas que son expérience de la guerre fût à conserver... C'est pourtant ce que son fils, près de cent ans plus tard, a décidé d'entreprendre, en se plongeant dans ses carnets presque illisibles, presque effacés, et en renouant avec les souvenirs qu'il garde de son père.
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Terribles récits ordinaires ; paroles d'éducatrice
Suzanne Joux
- Editions Thot
- 10 Juin 2009
- 9782849211526
Ces Terribles récits ordinaires relatent la trajectoire de huit personnes, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, au cours de leur séjour en famille d'accueil. Avec un regard fantaisiste et sensible, Suzanne Joux met en lumière ces rencontres porteuses de changements. Des rencontres qui déjouent toutes les prévisions et qu'elle considère comme des opportunités précieuses. Ces récits ne sont que des morceaux, des fragments de vie qui reflètent l'aspect éphémère et fragile de l'accompagnement thérapeutique de ces personnes en difficulté qui, le plus souvent, disparaissent sans laisser d'adresse... Dans Parole d'éducatrice l'auteur enrichit ces « terribles récits ordinaires » de son point de vue de professionnelle et montre toutes les spécificités, les richesses mais aussi les limites de cette prise en charge thérapeutique.
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À travers le journal de Michel Rostaing c'est l'histoire de la France pendant la ive et la ve République qui défile sous nos yeux. L'auteur nous plonge dans la période des « trente glorieuses » et nous raconte son ascension scolaire, universitaire et professionnelle marquée par quelques anecdotes révélatrices d'une époque. Après Guerres d'enfance paru aux mêmes éditions, l'auteur poursuit une autobiographie captivante aussi bien au niveau historique que politique et scientifique. La seconde guerre mondiale finie, Michel Rostaing rentre au pays et achève ses études d'ingénieur à l'école d'électrochimie de Grenoble. Il entre au Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) qui l'enverra d'abord en Aquitaine découvrir l'industrie pétrolière, puis en Suède, pour enfin l'affecter définitivement à Grenoble. Tout en suivant régulièrement les événements politiques à travers le monde Michel continuera ses périples professionnels de spécialiste de l'eau lourde et de l'hydrogène et s'envolera très souvent pour l'Italie mais aussi en Israël, aux Indes, en Indonésie, au Japon ou au Canada... « C'est toute une époque que tu fais si bien revivre : la nôtre. N'avons-nous pas eu une chance inouïe, celle de l'avoir vécue ? Deux siècles en un ! » Maître Jean Balestas
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Les temps difficiles relate la vie très dure d une famille de paysans durant la première moitié du XXe siècle : Septembre 1939, le départ d un père pour la guerre. Martha se retrouve seule, perdue, et abandonnée à la responsabilité d une métaierie. Une série d aventures s enchaînent alors, et les deux héroïnes, Martha la mère et Ninette la fille, vont faire preuve d endurance, de courage et d esprit, pour surmonter d incroyables épreuves qui s accumulent dans ces temps bien difficiles.
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À la cinquantaine, le narrateur constate avec surprise et incrédulité qu'une canine, incluse dans sa mâchoire inférieure depuis l'enfance, se (re)met à pousser et à bousculer l'ordonnancement de sa dentition. Et peut-être plus, qui sait ?
En effet, cet évènement inattendu fait resurgir des images et des émotions oubliées : la lumière et les senteurs des vacances de son enfance chez ses grands-parents à la campagne, l'odeur de craie et d'encre de sa première journée à l'école maternelle, mais aussi l'austérité grandiose et désuète de ce lycée d'Île-de-France qui le conduira jusqu'aux classes préparant à Normale sup puis à la Sorbonne.
Autant de témoignages d'un enfant des Trente Glorieuses qui, au détour d'une anecdote ou de l'évocation d'une première expérience, permettront à chacun de retrouver un peu de sa propre histoire.
À l'école élémentaire, un instituteur redouté occupe la salle voisine de celle de ma classe. Il prétend qu'il passe les élèves trop turbulents à la moulinette. C'est l'époque où, à la télévision, Jean-Christophe Averty se rend célèbre pour ses images de bébés hachés menu. Pour un garçon de six ans, cela donne une crédibilité supplémentaire à une affirmation pourtant « énorme » !
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« J'ai rêvé de vous, maman(s), peut-être avec un peu de retard. Vous êtes déjà partie(s) ailleurs prendre connaissance de votre nouvelle demeure. La distance qui aujourd'hui nous sépare m'apaise et me rassure. Sans haine, sans craindre vos humeurs, je me suis promené dans le passé que vous avez bien voulu me léguer. » La honte s'était emparée de mon enfance. Mes multiples questionnements m'ont amené à revisiter mes souvenirs. Je me suis promené de mes deux ans à l'âge adulte pour trouver des raisons à vos « dérangements ». Tenter de comprendre un passé sans repère et briser le silence avant que ma mémoire ne me fasse défaut.
Ce récit aurait pu s'appeler « le passé décomposé ». Sans aucun esprit de vengeance, il est le simple témoignage de mes vingt premières années à vos côtés avant que ma cécité n'apparaisse. Malgré tout, je suis et resterai un homme heureux.
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Histoire souriante des IIIe, IV et Ve Républiques
Michel Rostaing
- Editions Thot
- 25 Janvier 2019
- 9782849214770
"« Je tiens ma génération pour la plus chanceuse du siècle... » Dans son quatrième ouvrage, Michel Rostaing nous plonge dans l'histoire de la France, de la IIIe République à nos jours. L'auteur met en perspective le récit de ses jeunes années avec le contexte sociopolitique de l'époque. Plus qu'une autobiographie, ce récit est le portrait d'une société en pleine mutation.
« J'ai parcouru en souriant votre histoire souriante. Cela a le charme des transmissions familiales, on a l'impression d'être au coin du feu... La petite histoire se mêle à la grande... Votre optimisme colore les pires tragédies et c'est votre parole qui nous arrive directement, comme si vous étiez enregistré, rappelant aux générations futures les méandres de la Grande Histoire. Un Mallet-Isaac intime... » Philippe Lejeune .
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La mer en culottes courtes ; une enfance à Granville
Loïc Quintin
- Editions Thot
- 13 Juillet 2020
- 9782849215340
Les souvenirs se sont entassés, pêle-mêle, dans les tiroirs de mon subconscient et, le trop-plein menaçant - en quelque sorte la pleine mer -, il fallait faire le ménage. Les délivrer en les peignant de la couleur adulte tout en conservant la fraîcheur enfantine.
Heureusement, je suis resté un grand enfant, ou du moins je n'ai jamais perdu la flamme de ceux qui rêvent. Je n'ai jamais sombré dans la routine. Et le voyage, qu'il soit intérieur ou réel, très loin ou tout proche, a toujours guidé mes pas.
L'action se situe à Granville, théâtre balnéaire de ma naissance, de mes premières années jusqu'à mes vacances enfantines. Des bribes de mon voyage dans le passé vous sont livrées, entre les jeux de l'enfance et la vie familiale, une plongée dans la Normandie des années 60. Espérons que ce bout de chemin commun évoquera en vous les images teintées du souvenir de votre propre enfance.
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"On les appelle Astor, Violette ou encore Whisky... Ils nous amusent, nous réconfortent et semblent parfois nous regarder de haut : les chats ! Ils sont nos compagnons du quotidien, le monde se reflète dans leur regard fendu, profond et stellaire qui nous interroge, souvent de façon cocasse, sur notre condition d'êtres humains.
Mamie Charlette est une vieille dame qui vit dans un quartier populaire. Elle traverse les années accompagnée de son fidèle Whisky.
Lorsque le lieutenant Régis Chaval commence à enquêter sur la mystérieuse disparition d'une jeune fille, il est loin de se douter de l'étonnante tournure que va prendre l'affaire...
La petite Maélise est murée dans un profond silence, jusqu'au jour où elle fait la connaissance d'un drôle de nuage.
Les quelques nouvelles félines qui composent l'ouvrage nous font partager tout un arc-en-ciel d'émotions au travers de situations variées parmi lesquelles l'humour est toujours prêt à apposer sa patte."