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Nada
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Repenser l'anarchisme : Combattre les dominations au XXIe siècle
Tomas Ibanez
- Nada
- 11 Octobre 2024
- 9791092457810
Si tout principe fondationnel porte en lui le risque du totalitarisme, alors l'anarchisme se doit de penser et combattre le recours à tout fondement se prétendant immuable, intemporel et dogmatique. Il n'y a donc pas un anarchisme, mais des anarchismes qui, s'ils entendent affronter la logique autoritaire, doivent accepter de se transformer, sans cesse, afin de s'adapter, à chaque instant, aux conditions changeantes des nouvelles formes de domination. Dans cet essai, Tomas Ibanez, théoricien libertaire, bouscule et renouvelle la pensée anarchiste en posant les bases d'un anarchisme non fondationnel, en prise avec les luttes du XXIe siècle.
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Nous vivons sous l'injonction de la réussite. Réussir, c'est entrer corps et âme dans la compétition pour se hisser au-dessus des autres. Certain·es, pourtant, refusent de gravir les échelons et de se compromettre avec le pouvoir. Le refus de parvenir a été et reste largement pratiqué et discuté au sein du mouvement anarchiste, depuis Bakounine, Reclus et E. Goldman jusque dans les luttes actuelles. Ce recueil propose de découvrir différents aspects de ce principe radical d'insoumission.
« Tant que notre triomphe ne sera pas en même temps celui de tous, ayons la chance de ne jamais réussir ! »
Élisée Reclus.
Ouvrage coordonné par le Centre international de recherches sur l'anarchisme de Lausanne. -
« Mais, dis-moi, qu'est-ce donc que l'anarchie ? - Anarchie signifie sans gouvernement. Le gouvernement ne sert qu'à défendre les bourgeois, et quand il s'agit de nos intérêts, le mieux est de nous en occuper nous-mêmes. Du reste, ce que nous voulons réaliser, c'est la mise en commun du sol, des matières premières, des instruments de travail, des logements et de toutes les richesses existantes. » Dans ces textes, Errico Malatesta (1853-1932), pionnier du mouvement libertaire et révolutionnaire intransigeant, expose, sous formes de conversations accessibles et synthétiques, à rebours des traités politiques abscons, les principes, théoriques et pratiques, de l'anarchisme.
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« Par anarchisme, j'entends un nouvel ordre social dans lequel aucun groupe ne pourra en gouverner un autre. La liberté individuelle prévaudra. La propriété privée sera abolie. Personne ne vivra du travail d'autrui. Chacun produira selon ses moyens et recevra selon ses besoins. Je consacrerai toute mon énergie à voir cet idéal se réaliser et, si nécessaire, je donnerai ma vie. » Condamnée par la démocratie américaine, emprisonnée par la dictature soviétique, inquiétée par le nazisme et pourchassée par le régime de Vichy, Mollie Steimer (1897-1980), militante anarchiste internationaliste juive russe, puis apatride, mena, tout au long de sa vie, une lutte sans concession contre tous les systèmes autoritaires.
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« Compagnonnes, les femmes représentent la moitié de l'humanité. Unissons-nous à nos frères travailleurs et crions avec eux : Guerre aux curés, mort aux exploiteurs et aux tyrans du monde entier, à bas les frontières et vive la révolution sociale ! L'anarchie, cette belle et noble idée, rendra justice aux femmes. » Dans ces textes inédits en français, Teresa Claramunt (1862-1931), ouvrière, anarcho-syndicaliste et pionnière du féminisme espagnol, surnommée la « Louise Michel de Barcelone », appelle les femmes à s'organiser afin de renverser le capitalisme et le patriarcat pour qu'advienne l'anarchie. Traduction et préface de Christelle Schreiber-Di Cesare. Postface d'Irene.
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« Les anarchistes aiment se raconter des légendes, s'inventer des ancêtres et des héros. Mais l'histoire de l'anarchisme est avant tout une histoire bien réelle d'hommes et de femmes en lutte, avides de savoir et de changement social, de culture et d'idéal. C'est aussi une histoire d'erreurs et d'échecs, de confrontations et de succès, et d'une volonté jamais abattue. » Dans cette balade en anarchie, Marianne Enckell, historienne et animatrice du Centre international de recherches sur l'anarchisme de Lausanne, nous emmène sur les traces de ce mouvement depuis ses origines jusqu'à nos jours, abordant en particulier son aspect international et sa dimension culturelle.
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« Ni dieu ni maître ni chef ! L'intérêt libertaire pour la gastronomie est inhérent à sa condition de philosophie de la misère dont l'objectif primordial est la lutte pour la conquête du pain par et pour les opprimés. » De la publication de La Conquête du pain de Kropotkine en 1892, qui revendiquait l'accès à la nourriture comme un droit inaliénable, aux pratiques actuelles des militants anti-autoritaires (distribution gratuite de denrées alimentaires, cantines autogérées, véganisme, etc.), Nelson Méndez, sociologue libertaire, expose la relation qu'entretiennent l'anarchisme et la gastronomie - entendue comme le rapport entre l'être humain, son alimentation et son milieu, et comme acte politique primordial.
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Alpinisme & anarchisme
Guillaume Goutte
- Nada
- La Petite Bibliotheque Anarchiste
- 22 Mars 2024
- 9791092457667
Né au XIXe siècle au sein de la haute société britannique, l'alpinisme n'est pas resté l'apanage des dominants. L'idée de gravir les sommets a aussi fait son chemin parmi les exploités, à la faveur des congés payés. Mais la montagne ne se réduit pas à un terrain de jeu, c'est aussi un refuge pour les opprimés, un lieu de passage clandestin, un terrain d'expression privilégié pour les luttes ; un environnement qui peut sembler hostile, et qui impose que ceux qui s'y aventurent s'entraident.
Dans cet essai, Guillaume Goutte, militant CGT, anarchiste et féru de montagne, analyse les liens entre alpinisme et anarchisme et met en lumière un espace où la solidarité et la liberté forment un socle de valeurs communes. -
« Nous avons décidé de faire entendre notre voix dans le concert social et d'exiger notre part de plaisirs au banquet de la vie. Et comme nous ne voulons dépendre de personne, brandissons nous-mêmes l'étendard rouge et partons au combat... sans dieu ni patron ni mari. » Publié à Buenos Aires en 1896, La Voz de la Mujer est le premier journal anarchiste féministe. Dans ses pages, ses rédactrices proposent de fournir aux femmes prolétaires les outils, théoriques et pratiques, nécessaires à leur émancipation. Partisanes de l'amour libre, elles y expriment leur volonté d'en finir avec toutes formes d'oppressions, qu'elles soient religieuse, capitaliste ou patriarcale. Préface d'Hélène Finet.
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« Il y a des époques dans la vie de l'humanité, où la nécessité d'une secousse formidable, d'un cataclysme, qui vienne remuer la société jusque dans ses entrailles, s'impose sous tous les rapports à la fois. À ces époques, tout homme de coeur commence à se dire que les choses ne peuvent plus marcher ainsi ; qu'il faut de grands événements qui viennent rompre brusquement le fil de l'histoire, jeter l'humanité hors de l'ornière où elle s'est embourbée et la lancer dans les voies nouvelles, vers l'inconnu, à la recherche de l'idéal. »
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« L'anarchisme nourrit tous les domaines de l'activité humaine. La science, les arts, les lettres, le théâtre, le combat pour l'égalité économique, chaque lutte individuelle ou collective contre le désordre ambiant, en somme, est éclairée par la lumière spirituelle de l'anarchisme. C'est la philosophie de la souveraineté de l'individu. C'est la théorie de l'harmonie sociale. C'est une vague de vérité vivante et puissante qui déferle sur le monde et inaugurera une nouvelle aube. » Dans ces textes, inédits en français, Emma Goldman (1869-1940), active militante et éditrice de la revue Mother Earth livre sa définition de l'anarchisme : une philosophie révolutionnaire conciliant les intérêts de l'individu et ceux de la société.
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« Dès qu'un homme a eu la criminelle ingéniosité de tirer profit du travail de son semblable, de ce jour, l'exploité a, d'instinct, cherché à donner moins que n'exigeait son patron. Ce faisant, cet exploité a fait du sabotage, manifestant ainsi, sans le savoir, l'antagonisme irréductible qui dresse l'un contre l'autre, le capital et le travail ».
Émile Pouget (1860-1931), anarchiste et syndicaliste révolutionnaire, secrétaire adjoint de la Confédération générale du travail, livre un manuel subversif de résistance à l'exploitation capitaliste, fondé sur le principe : « À mauvaise paye, mauvais travail ! ».
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« Nous sommes des révoltés de toutes les heures, des hommes vraiment sans dieu, sans maître et sans patrie, les ennemis irréconciliables de tout despotisme, moral ou matériel, individuel ou collectif, c'est-à-dire des lois et des dictatures (y compris celle du prolétariat), et les amants passionnés de la culture de soi-même. » Dans ces textes, Fernand Pelloutier (1867-1901), secrétaire de la Fédération nationale des Bourses du travail, appelle les anarchistes à rejoindre les rangs du mouvement syndicaliste, pour favoriser l'auto-organisation du prolétariat et construire la grève générale expropriatrice, qui doit conduire au renversement du capitalisme, à l'abolition de l'État et à l'avènement d'un socialisme fédéraliste. Préface de Guillaume Goutte.
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Veracruz, vers 1900. Un groupe d'anarchistes italiens, fuyant la misère et la répression, débarque au Mexique pour y fonder une commune agricole. Parmi eux, un prestidigitateur, une poétesse, un boxeur, une prostituée et même un curé.
Mais, face à un gouvernement corrompu et des propriétaires terriens voraces, les apprentis paysans voient leur rêve d'une vie nouvelle vaciller. Pris dans la tourmente d'une révolution qui s'annonce, ils devront choisir leur camp.
Quatre-vingts ans plus tard, hanté par de vieux démons, Lucio Doria, le cadet de la bande, entreprend un retour rédempteur à Naples.
Humour et tragédie se conjuguent dans ce roman de Paco Ignacio Taibo II qui nous plonge au coeur des espoirs brisés des luttes révolutionnaires du XXe siècle.
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Publié pour la première fois en 1892, La Conquête du pain de Pierre Kropotkine (1842-1921), géographe, explorateur, militant et théoricien du communisme anarchiste, est l'un des ouvrages majeurs de la pensée libertaire.
Opposé à l'État et à l'économie bourgeoise, l'auteur, en se basant sur l'expérience de la Commune de Paris de 1871, y expose le versant pratique de sa pensée, en faisant de la municipalité libre le socle du nouvel ordre social. Progrès technique et satisfaction des besoins, rapport de la ville aux flux mondialisés, sens et organisation du travail sont autant de sujets cruciaux abordés dans ce livre, dont il est, aujourd'hui encore, essentiel de faire l'inventaire.
Introduit et commenté par Renaud Garcia. -
L'anarchie ; l'anarchiste ; pourquoi sommes-nous anarchistes ?
Elisée Reclus
- Nada
- 30 Avril 2021
- 9791092457414
« C'est la lutte contre tout pouvoir officiel qui nous distingue essentiellement ; chaque individualité nous paraît être le centre de l'univers, et chacune a les mêmes droits à son développement intégral, sans intervention d'un pouvoir qui la dirige, la morigène ou la châtie. » Dans ce texte de 1894, Élisée Reclus (1830-1905) géographe et anarchiste, énonce les grands principes, toujours actuels, de l'idéal anarchiste.
Suivi de L'Anarchiste et Pourquoi sommes-nous anarchistes ?
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Dans L'Entraide, Pierre Kropotkine (1842-1921), géographe, explorateur, militant et théoricien libertaire, expose les fondements naturels du communisme anarchiste tout en combattant farouchement le darwinisme social, idéologie scientifique du capitalisme. L'auteur s'y distingue aussi par ses intuitions pionnières : une vision écologique avant l'heure des rapports entre l'être humain et son milieu, une reconsidération des peuples autochtones, une réhabilitation des institutions médiévales et l'élaboration d'une historiographie par en bas.
Face au chacun pour soi et à la compétition, ce texte de philosophie sociale, d'une troublante actualité, nous rappelle que la solidarité est le meilleur chemin vers l'émancipation de toutes et tous.
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« Quand la majorité s´engourdit dans la besogne quotidienne, devenant incapable de contribuer à la marche de l´histoire, surgissent des hommes organisés pour se rebeller contre les idées admises et promouvoir des tempêtes. » Dans ces essais, le philosophe et poète péruvien Manuel González Prada (1844-1918), précurseur du modernisme latino-américain, développe sa vision de l´anarchisme qui réside dans la liberté et le bien-être de l´individu avec, pour corollaire, l´abolition de l´État et de la propriété privée. Préface de Joël Delhom.
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« Être anarchiste c'est nier l'autorité et rejeter son corollaire économique : l'exploitation. Et cela dans tous les domaines où s'exerce l'activité humaine. L'anarchiste veut vivre sans dieux ni maîtres ; sans patrons ni directeurs ; alégal, sans lois comme sans préjugés ; amoral, sans obligations comme sans morale collective. » E. Armand (1872-1962), théoricien de l'individualisme anarchiste, expose, dans ce recueil de textes, son rejet de la domination sous toutes ses formes et sa volonté de faire de l'individu libre le pilier d'une société nouvelle, juste et égalitaire.
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Anarchisme en mouvement : anarchisme, néo-anarchisme et post-anarchisme
Tomás Ibáñez
- Nada
- 26 Mai 2023
- 9791092457629
Alors que certains lavaient trop vite relégué aux oubliettes de l'histoire, l'anarchisme démontre aujourd'hui une étonnante et foisonnante vitalité, surgissant, sous de multiples formes, partout dans le monde. Cette vigueur s'explique par le fait que, réfractaire à la stagnation et à la simple répétition, la pensée libertaire a su oeuvrer à son propre renouvellement. Dans cet ouvrage, l'auteur nous invite à découvrir les raisons et les nouvelles modalités de cette résurgence, qui se manifeste notamment dans le néoanarchisme et le postanarchisme.
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Pierre Kropotkine (1842-1921), géographe, zoologiste, explorateur et militant libertaire, est l'un des principaux théoriciens du communisme anarchiste. Cet ouvrage, inédit en français, est un recueil d'articles et de conférences publiés dans le journal anarchiste anglais Freedom entre 1886 et 1907. L'auteur y expose les grandes lignes du programme antiautoritaire et les bases du fonctionnement d'une société libertaire à l'échelle d'un pays - l'Angleterre où il réside alors.
En dépit des changements économiques, politiques et sociaux, les propositions de Kropotkine, à plus d'un siècle de distance, restent des pistes d'une grande actualité. Agir par, et pour, soi-même, sans intermédiaire, constitue sans aucun doute, encore et toujours, la voie à suivre pour parvenir à l'émancipation.
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Indomptables, insoumises et rebelles, ouvrières ou paysannes, mères de famille ou partisanes de l'amour libre, syndicalistes ou adeptes de la lutte armée, combattantes et « guérillères », les femmes anarchistes espagnoles, depuis la fin du XIXe et tout au long du XXe siècle, n'ont cessé de clamer leur désir d'émancipation sociale en leur nom.
Si l'histoire retient surtout le rôle de ces militantes lors de la guerre civile et de la révolution de 1936-1939, cet ouvrage met l'accent sur la continuité et la pluralité des formes de luttes qui témoignent d'une véritable spécificité de l'engagement des libertaires espagnoles.
Contre l'invisibilisation d'un combat ponctué par l'expérience des luttes, de la guerre et de l'exil, il s'agit ici, à travers des trajectoires individuelles ou de groupes de reconstruire une mémoire collective au féminin, tout en soulignant le caractère transgénérationnel de l'anarchisme espagnol au sein duquel les femmes ont joué un rôle déterminant.
Nouvelle édition.
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En ce début de XXe siècle, la criminalité augmenterait dans des proportions inquiétantes. La France a peur et la Belle Époque n'est qu'un leurre. Tout en haut, une bourgeoisie arrogante et triomphante. Tout en bas, la masse des traîne-misère et l'ordre répressif. Pas bouger, le pauvre ! Sinon, prison, bagne, échafaud. Le droit de vivre ? Il ne se mendie pas pour le voleur Alexandre Jacob. Le droit de vivre ? Il se prend, nom d'une pince-monseigneur ! Avec Jacob et sa bande, le vol se pratique de manière industrielle et la rapine devient politique. Travailleurs de la nuit, maison anarchiste fondée en 1900. Mais l'honorable entrepreneur de démolition sociale va payer cher ses atteintes à la propriété.
Nouvelle édition revue et augmentée.
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Dans cet ouvrage fondamental, Paul Avrich, historien et professeur au Queen's College de New York, dévoile un pan méconnu du mouvement révolutionnaire russe et de la révolution de 1917.
Il revient sur les origines de l'anarchisme en Russie, analysant la pensée et l'action de Bakounine et de Kropotkine, et témoigne du rôle primordial qu'il joua dans le développement des révolutions de 1905 et 1917 avant son déclin, suite à la prise du pouvoir par les bolchéviques, l'écrasement de Makhno et du soulèvement de Cronstadt condamnant les anarchistes à l'élimination ou à l'exil.
Exterminés par les communistes, oubliés par l'historiographie marxiste et libérale, les anarchistes russes retrouvent, grâce à ce livre, la place qui leur revient dans l'histoire de la lutte des opprimés pour leur émancipation.