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En 1855, dans le petit village toscan de Montechiarro, le père Baldassare gravit le chemin de la prestigieuse Villa Bosca en compagnie du tout jeune orphelin Adriano Lungo. Cet immense domaine est la propriété du comte Bonifacio Della Rocca, père d'un petit garçon et abandonné par la femme qu'il aimait éperdument : la princesse Lætitia Malcessati.
En 1919, la crise économique frappe l'Italie. Agnese, la petite-fille du comte Della Rocca, se voit contrainte d'épouser un fils de notable aussi obtus que violent, Salvatore Coniglio, afin de sauver la propriété familiale.
En 1978, Lætitia, l'arrière-arrière-petite-fille de la princesse Malcessati, revient à Montechiarro, ignorant tout des cinq générations de femmes qui s'y sont battues et y ont souffert le pouvoir absurde des hommes en quête de vaines révolutions.
Le Risorgimento, le fascisme, les années de plomb : chacune de ces trois périodes clés de l'histoire italienne sert de cadre à cette magnifique saga où les femmes cherchent à être heureuses et à rendre heureux, tandis que les hommes aspirent à conquérir le pouvoir et la gloire par la force, la ruse ou l'argent. -
« Vous qui entrez ici, laissez toute espérance », écrit Dante en ouverture de L'Enfer.
Roberto, Stefano, Cenzo ; des fils puissants et invisibles relient ces trois hommes entre eux, mais aussi à des femmes : Alessia, Rachel, Clara. Les fils qui se tissent quand on veut sauver ou venger, et qui se nouent lorsque l'on croit se sauver ou se venger. De la fin du dix-neuvième siècle à la chute sanglante du fascisme, ces hommes et ces femmes, parfois avec l'aide d'Asmodée Edern, parfois seuls, tâcheront de trouver un sens à leur vie.
En 2020, Baptiste Morgan cherche aussi un sens à une vie qu'il croit n'avoir pas vécue. De Venise à Montechiarro, à la poursuite du fantôme d'Asmodée, il récoltera les fragments de ce qui, peut-être, achèvera le roman de sa vie. -
Avant, c'est la longue enfance d'Adam Weinberger, amoureux des illusions qui rêve de changer le monde; son adolescence qui ne sait comment traduire son amour pour Esther, son admiration pour son oncle, sa tendresse pour sa mère. L'impuissance d'un jeune homme qui constate que le rêve et la fiction ne peuvent enrayer la destruction de ce monde et de ses habitants. Après, ce sont des fragments de récits, le miroir brisé où se reflète la fuite de cet enfant devenu adulte, qui ne croit plus au rêve ni aux mots, et s'est réfugié dans les gestes et le silence, au point d'y perdre son identité.
Et puis, à la fin, après l'oubli, il y a l'enfance qui revient par-delà la mort, et la vérité fragile d'une fiction.
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Vincent Engel a véritablement commencé sa carrière de romancier avec ce roman, paru en 2000 aux éditions Fayard, qui illustre déjà ces thématiques fondamentales dans son oeuvre du judaïsme et de la transmission d'une mémoire fondée sur la vie. -
Genève, 1849. le jeune Atanasio, tout juste arrivé d'un petit village de Toscane, apprend le décès de don Carlo, son protecteur de toujours. Le notaire lui remet une lettre cachetée du défunt, accompagnée de cinq portraits. C'est le legs d'un père à celui qui ignorait être son fils. Un legs doublé d'une mission : venger don Carlo par-delà la mort, en assassinant, selon un protocole strict, tous ceux qui ont empoisonné son existence.
Quarante-neuf ans plus tôt, dans un palais du grand canal, Alba vient au monde. Radieuse et sauvage, elle grandit en se moquant des hommes comme de la morale, et n'entend pas changer de vie en épousant le prince Giancarlo Malcessati, alias don Carlo.
Mais une nuit, au coin d'une rue mal famée, surgit Wolfgang. L'Allemand s'éprend aussitôt d'Alba. Entre eux, pourtant, il s'agira moins d'adultère que de crime...
De Venise à San Francisco, en passant par Milan, Berlin et New York, voici les destinées romanesques de personnages guidés par l'obsession de la vengeance, au prix du bonheur, de l'amour et, peut-être, de leur vie. -
Bruxelles, 2001.
Joris Gaudair, jeune sociologue surdoué, a une obsession: le couple traditionnel - hétérosexuel et monogame, fidèle et sexuellement frustrant - qu'il tient pour responsable des grands malheurs de l'humanité. Après avoir abandonné sa thèse, après s'être épris d'une prostituée, Gaudair, traqué par la mafia, s'enfuit en Asie. Il en reviendra à jamais transformé et prêt à changer le monde. Pornokrat, un gigantesque site pornographique, fera de Gaudair un milliardaire plus puissant que les GAFAM, et bouleversera le sort de l'humanité.
Avec ce premier roman captivant, Alexandre Lam livre un texte subversif et cru: une épopée en forme de dystopie qui, de péripéties en rebondissements, propose une réflexion sur la condition humaine occidentale. -
«Le matin elle est encore là, le soir elle a disparu.»
Lawrence est guide nature dans une réserve ornithologique du Nord et, tel un écho au naufrage écologique, il est ravagé par une rupture amoureuse: Meriem qui cherche avec furie une prise sur son destin le trouve absurdement romantique. À force de compter et contempler les oiseaux, Lawrence ne l'a jamais comprise. Il a besoin de prendre le large, retourner sur l'île de son enfance, la Corse, cette terre où la poussière elle-même est parfumée, selon Antoine de Saint-Exupéry. Au fond, il s'agit d'y achever un deuil: retrouver la tombe d'un père victime d'un accident de vol, à moins que ce ne soit d'un meurtre. Tenter de comprendre en même temps ce que fut la débâcle de parents qui, vingt-cinq ans plus tôt, avaient rêvé de créer là-bas une entreprise agricole aux visées avant-gardistes.
Face à la dévastation, est-il possible de sauver quelque chose, ou de trouver un apaisement? Et si c'était par une attitude poétique, un émerveillement retrouvé: quand la contemplation dessaisit de tout désir de prédation?
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Éric Brucher est diplômé en lettres, romancier, nouvelliste, librettiste, animateur de rencontres littéraires.
On peut le suivre sur www.ericbrucher.be -
Le 1er juillet 1925, le compositeur Erik Satie meurt à Paris de la plus triste des maladies d'amour: une cirrhose du foie.
Cent ans plus tard, à Tournai, une enveloppe de papier kraft un peu épaisse tombe dans la boite aux lettres de Minique Brouillard.
Il n'y a peut-être aucun rapport entre ces deux évènements mais, s'il y en a un, ça pourrait faire un roman. Un roman qui irait se promener du côté de la tendresse.
François Salmon vit un pied à Tournai et un pied dans l'imaginaire. Ici, il enseigne le français et le théâtre. Là, il multiplie les projets d'écriture, de lecture vivante et de mise en scène. Parfois il croise les pieds et ne sait plus trop s'il est ici ou là. Merci pour la tendresse est son premier roman. -
Année 2031.
À Bruxelles, Justine, traductrice pour la Fraternité Internationale (une alliance qui s'est établie sur la planète face aux dérèglements climatiques et à la multiplication des mutations), échappe à un attentat mené par Lilith et la Terreur du Feu. Secourue par une télépathe, un guérisseur et leur père, elle rejoint les Terres du Nord sous lesquelles le Monde d'En Bas s'est développé pour servir de refuge aux mutants persécutés à la Surface, et y est confrontée à son passé.
Récit d'un deuil et d'une reconstruction, Le Monde nouveau, premier tome des Enchaînés, se veut à la fois projection dystopique et roman intimiste. -
Je doute que ce que j'ai glané sur les camps vous agrée, chère Isabelle. Mais je dois vous parler de ce qui est vraiment arrivé à votre père. Je le dois afin de ne pas ajouter du néant au néant.»
Cette lettre adressée à une vieille dame juive allemande suit, documents d'archives à l'appui, le parcours de Julius Wolff dans sept camps, et la vie de sa famille durant un long exode en France.
L'autrice mène l'enquête avec d'autant plus de passion qu'elle éprouve elle-même un intérêt particulier pour la Shoah, dont elle tentera ici de comprendre les raisons.
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Universitaire française et ancienne chargée de cours, Édith Soonckindt a vécu plusieurs vies ici et là et s'est posée à Bruxelles où elle écrit et traduit, Donna Tartt entre autres (Pulitzer 2014). Elle aime la musique baroque, le chocolat noir et les jours de pluie. -
Comment devenir écrivain ? se demande Jean-Pierre en prenant son café au réveil. La sonnette retentit et le surprend dans sa rêverie. Une mécanique invisible se met en route, qui entraînera cet employé de banque, poète à ses heures, dans le sillage du grand Michel H., le phénomène littéraire bien connu.
Dans ce conte drôle et édifiant, on croise aussi une éditrice intrigante, un petit génie de l'Intelligence Artificielle, une influenceuse en vogue, un avocat, un présentateur de télévision et un écrivain mondain... mais, en définitive, l'acteur-clé de ce roman expérimental, n'est-ce pas VOUS, chère lectrice, cher lecteur ?
Bertrand Misonne est un gars ordinaire, il a la quarantaine active, une famille, un job dans la haute technologie... pourtant, il s'évertue à écrire des histoires emplies d'humour et de tendresse. Est-ce parce qu'il vient de Charleroi (Belgique), « la ville la plus moche du monde » ? -
De 1987 à 1993, j'ai été amie avec Christine Angot.
En 2004, atterrée par l'accueil haineux qui lui était souvent réservé, j'ai entamé la rédaction de cet ouvrage : le vrai visage de Christine Angot que j'y présente n'a intéressé aucun éditeur.
Vingt ans plus tard, la donne semble avoir changé à son endroit, notamment grâce à divers prix qu'elle a reçus, à des interventions publiques plus posées, parfois touchantes, et à la sortie d'un premier film qui a fait sensation.
Rédigé dans un esprit bienveillant, ce livre vous proposera un abécédaire ludique, poétique par moments, drôle à d'autres, ponctué d'anecdotes et de réflexions littéraires autour d'une Christine Angot telle que vous ne l'imaginiez peut-être pas.
À lire d'une traite, ou pas, ou encore à picorer dans le désordre si telle est votre envie.
Universitaire française, Édith Soonckindt vit, lit et écrit à Bruxelles, après avoir exercé, çà et là, cent un métiers plus ou moins avouables. Elle y a aussi traduit Le Chardonneret, Pulitzer 2014. Elle aime Duras et Modiano, le chocolat noir, la musique baroque et les jours de pluie. -
Pourquoi Camille, la narratrice, et sa mère n'ont-elles jamais pu s'aimer ? Après une enfance difficile et arrivée à un âge avancé, bien après le décès de cette mère qui s'est toujours montrée hostile, elle éprouve le besoin de la comprendre. Camille porte le même prénom qu'un petit frère mort nourrisson. Elle n'avait jamais compris combien sa mère avait pu en être inconsolable. Dans cette famille de paysans très traditionnelle, où le travail est la valeur essentielle, l'on se méfie des mots. Ceux-ci seront cependant pour Camille à la fois une rébellion, une échappatoire et un horizon professionnel, l'expression d'une pulsion de vie. Parviendront-ils un jour à faire reverdir un amour avec sa mère ? Permettront-ils, comme les voyages, de marcher vers un pardon ?
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Instantané d'une histoire passionnée, ce dialogue est une ode à l'Amour et surtout à la magie qui l'habite.
C'est l'histoire de deux adultes ordinaires qui font la rencontre extraordinaire. Celle qui ne coche aucune des cases de la banalité. Celle qui se vit à la marge des conventions. Celle qui transforme le regard sur la vie. -
Mai 1981: Mitterrand bouleverse l'histoire et devient président.
Pour Claire, qui a quitté le Périgord et gagné Paris pour y réussir sur les scènes théâtrales avec Sébastien, c'est un rêve qui s'effondre; Sébastien se suicide ce soir-là, en laissant une lettre qui accable la jeune femme.
Pour Hélène, c'est le début d'une carrière éblouissante au côté du nouveau président, qu'elle met au service du Développement et de la démocratie.
Mai 1995: Chirac succède à Mitterrand. Claire, de retour dans son village, a appris à vivre sans rêver, quand Hélène découvre la chute et ses abîmes.
Lorsque ces deux femmes se rencontrent, que devinent-elles l'une de l'autre? Les blessures anciennes et mal cicatrisées de Claire sont-elles liées aux plaies vives d'Hélène? -
Allemagne 1919, Kozima, née d'un tirailleur des forces coloniales françaises et d'une jeune Allemande, fera partie de ces enfants appelés les «Bâtards du Rhin», engeance maudite et conspuée car accusée de corrompre par son métissage le Volkskorper, le Corps du Peuple. Poursuivie et menacée de stérilisation par le régime nazi, Kozima devra faire le trajet jusqu'à l'île de La Réunion pour y trouver les raisons des persécutions dont elle a été l'objet.
Ce roman magistral fouille dans l'Histoire pour y trouver les origines de deux systèmes racistes, nazisme et esclavage, dans lesquels des humains ont été réduits. Ici et là, la même stigmatisation du noir. Ici et là, le lourd tribut aux violences de l'Histoire payé par les femmes.
Monique Séverin, née à l'île de La Réunion, travaille essentiellement sur la question réunionnaise et sur la condition des femmes. Dans ses ouvrages, elle explore les tensions à l'oeuvre dans son univers de référence, meurtri par l'esclavage et placé à la croisée des mondes. Dans ses textes en français, elle tisse une langue où le créole réunionnais s'impose pour signifier un monde non univoque. -
L'énigmatique Pedro, narrateur central de la trilogie, oscille entre deux amours intenses au coeur de Lisbonne et Au rythme des déluges. Il s'embarque pour le Maroc, où il crée auprès de Zakaria une plantation en plein désert, suivant La légende des amandiers en fleur. La rencontre avec Mehdi, traumatisé par la violence en Algérie, tisse une trame poignante où L'enfant du Kerala se lancera dans une quête de vérité pour dévoiler les mystères de son passé douloureux.
«S'il y a bien une chose qu'il faut retenir de la Trilogie des Illusions, c'est combien le désir y est central, viscéral, primordial.» (Laurent Herrou)
Patrick Lowie, né à Bruxelles le 21 juin 1964, est un écrivain, éditeur, scénariste, artiste plasticien, metteur en scène belge de langue française. Résidant au Maroc depuis 2019, il a publié une vingtaine d'ouvrages. Artiste polymorphe, il se distingue par ses créations sculpturales et sa pratique du tarot divinatoire. Son oeuvre, riche et variée, explore des thèmes poétiques et oniriques, reflétant son parcours artistique et ses multiples influences. -
Au nom d'Édith Stellner : 1945. Chemin de libération
Johan Tojerow
- Edern editions
- 24 Janvier 2025
- 9782390751120
UN fils parle de sa mère, Édith Stellner. En lui résonnent les émotions de ce qu'elle a vécu
lors de sa déportation puis de sa longue marche à la sortie des camps de concentration. Édith faisait partie d'un groupe de quatre cents Juives hongroises
rescapées d'Auschwitz. Avec elle, nous participons au chaos de la Libération et aux tentatives de
reconstruction.
L'histoire de sa maman reste ancrée dans le corps de l'homme qu'est devenu Johan. Son refuge : la poésie.
Son horizon : l'Humanité. Grâce au courage d'Édith, son âme vibre et témoigne. Du pire, dans l'espoir d'un monde de fraternité.
Un récit lancinant qui tente d'apprivoiser les mots pour transcender la réalité.
Johan Tojerow est né en 1948, en Allemagne, dans un camp de rescapés d'Europe centrale devenus apatrides. Il a vécu quatre cultures, il parle cinq langues. Mais ne lui demandez pas quelle est sa langue maternelle, celle de ses rêves, car ils sont muets. Il écrit en français. -
Déstabilisée par le divorce de ses parents, Ava, quatorze ans, cherche à fuir l'effondrement silencieux de son foyer. Après l'école, elle erre dans les couloirs du métro bruxellois et observe les bandes urbaines congolaises à distance. Leur manière libre, presque insolente, d'habiter l'espace la fascine.
En quête d'ancrage, Ava plonge dans cet univers à mille lieues du sien et y découvre une nouvelle cartographie de l'amour, mais aussi les cicatrices encore vives de la colonisation. Entre passion et violence, vouloir s'intégrer dans ce nouveau monde en tant que mundele - blanche -, impliquera de se heurter à des frontières invisibles qu'Ava ne pourra ni franchir ni ignorer, au risque de se perdre.
Dans ce premier roman, Tatiana Lippert raconte avec une force viscérale l'un des plus grands défis de l'adolescence : apprendre d'où l'on vient et tenter de choisir où l'on va. -
Un trésor perdu. Deux héritages à reconquérir. Trois semaines pour tout changer. Au tournant du xiiie siècle, Diane, noble déchue, et Aldo, héritier d'un secret viking, n'ont que peu de temps pour percer les mystères d'une légende nordique oubliée.
Entre complots politiques et secrets ancestraux, leur quête les mènera des ruelles de Bruges aux sombres forêts des Ardennes. Ensemble, Aldo et Diane pourront-ils contrer le sort? De leur succès dépendent non seulement leur survie, mais aussi l'avenir d'un duché tout entier.
Né en 1993 en terres scandinaves, Raphaël Dahl grandit dans les pluvieuses contrées belges. Après des études en sciences politiques, il s'engage pour l'environnement et part à la découverte du monde. Ce sont pourtant les ruelles médiévales de Belgique qui inspirent son premier roman, Le Secret des héritiers. -
Longtemps, j'ai cru que ma vie n'avait aucun intérêt littéraire. J'ai vécu par procuration, à travers mes personnages de fiction, depuis ma plus tendre enfance.
Longtemps, j'ai cru que j'étais libre. Et puis, j'ai compris. Compris que mes angoisses n'étaient pas miennes. Que les histoires que j'avais inventées avaient été des prétextes pour rester enchaîné.
Il m'aura fallu sept ans pour achever ce cheminement de la mort à la vie, de l'absence à la présence. Pour me délivrer d'angoisses qui ne m'appartenaient pas et me tenaient sous leur joug ; me retrouver et me rencontrer, enfin.
Jamais encore, je n'avais dû vivre un livre avant de pouvoir l'écrire.
De façon inédite, Vincent Engel se raconte, dans un tryptique romanesque singulier qui mêle la fiction à la réalité, l'autobiographie au journal intime. C'est la promesse d'une naissance imminente. -
Et si la vraie liberté consistait à dire «non»? À Koy, village d'Anatolie absent des cartes, les habitants vivent libres, sans eau ni électricité. Le jeune Selim y débarque bien malgré lui. Il entreprend de percer les mystères de cette communauté restée fidèle à ses valeurs. Entre un oncle mourant et un enseignant alcoolique, cerné de secrets pesants liés à la guerre et à la résistance, l'adolescent découvre le pouvoir des histoires.
Un roman puissant qui interroge notre rapport au progrès, à l'autorité et au passé.
Ludovic Delory est journaliste et auteur de plusieurs essais. "Le village des impotents" est son premier roman. -
Sous la conduite du cruel Cobra, des milices armées dévastent l'Afrique centrale, laissant derrière elles un sillage de destruction. Les familles sont décimées, les femmes violées, les récoltes détruites et les maisons pillées.
Kostia Vassiliev, correspondant de guerre au Journal, annonce à son ami Aristide Mironton, écrivain public, son départ pour cette région tourmentée d'Afrique. Cependant, le destin prend une tournure tragique lorsque Kostia disparaît après avoir pris la route avec un convoi humanitaire.
Face à cette tragédie, son ami Aristide décide de retrouver sa trace sans se douter qu'il s'engage dans un voyage qui bouleversera sa vie. -
Héloïse, jeune Parisienne métisse, part à TiBrava, pays fatal s'il en est, pour une mission délirante: disséminer au bord de l'Afrique paternelle les cendres de la mère qui a enfin réussi son suicide. Charlatans, canailles, sac d'embrouilles. Héloïse découvre avec stupeur les faces cachées et les métamorphoses de ceux qu'elle a croisés lors d'un précédent voyage: le père girouette et le sulfureux Sosthène. Nouvelle initiation et mascarade brutale pour la candide oie brune voletant entre deux mondes. Polar psy? Roman à l'eau de gombo? Allégorie bouffonne teintée d'insoutenable? L'auteur, vorace, brouille joyeusement les genres.
Canailles et charlatans est une fausse suite de Cola cola Jazz, le célèbre roman de Kangni Alem, Grand Prix littéraire d'Afrique noire 2003. -
Filiations de l'Expressionnisme abstrait belge
Michel Van Lierde
- Edern editions
- 28 Mars 2024
- 9782930492469
Michel Van Lierde est un artiste d'un genre singulier, qui fait oeuvre d'engranger les oeuvres d'autrui et, ainsi, de leur rendre hommage.
Oeuvres de genres pluriels, faut-il préciser: si l'essentiel de cet essai est consacré à l'art abstrait belge et à ses plus beaux représentants, on y évoque d'autres collections. Comme si ce geste, cette passion était l'essence d'une vie. Comme si rassembler était une façon de relier, de tisser des correspondances insoupçonnées, d'engendrer une famille qui se moque des gènes et du temps.
Et chacune des pièces collectionnées devient une touche vive dans la toile hautement subjective de cet artiste étonnant: le collectionneur.