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Prix
Robert Doisneau
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Photographies de Robert Doisneau
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Robert Doisneau, un artiste chez les artistes
Robert Doisneau
- Flammarion
- 14 Octobre 2020
- 9782081514492
«Dites-moi quelle autre profession m'aurait permis d'entrer dans la cage aux lions du zoo de Vincennes et dans l'atelier de Picasso...»
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«Il est des jours où l'on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur ; on est léger, léger ; les flics arrêtent les voitures pour vous laisser passer. On se sent si riche qu'il vous vient l'envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. C'est dimanche comme le chantait le plombier zingueur de Prévert. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux. Peut-être à cause de leur rareté. Un centième de seconde par ci, un centième de seconde par là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu'une, deux, trois secondes chipées à l'éternité.»Robert Doisneau
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J'attends toujours le printemps ; lettres à Maurice Baquet
Robert Doisneau
- Actes Sud
- Babel
- 2 Septembre 2020
- 9782330135119
Vingt-cinq lettres pleines d'esprit, écrites dans les années 1960, par un Doisneau dont elles fixent l'image au quotidien, côté vie et côté métier, restituant la voix si singulière d'un homme de talent qui jamais ne perdit sa fantaisie. À lire ces pages savoureuses que Robert Doisneau (1912-1994) adresse à Maurice Baquet (1911-2005), célèbre violoncelliste et acteur français, à voir les réjouissantes photos qu'il fit de lui, on comprend que ces deux-là s'étaient juré de ne pas se prendre au sérieux, et qu'ils tinrent parole. Ce livre est donc une histoire d'amitié en même temps qu'un hommage. Pour saluer l'artiste. Les artistes.
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«Il est des jours où l'on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur ; on est léger, léger ; les flics arrêtent les voitures pour vous laisser passer. On se sent si riche qu'il vous vient l'envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. C'est dimanche comme le chantait le plombier zingueur de Prévert. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux. Peut-être à cause de leur rareté. Un centième de seconde par ci, un centième de seconde par là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu'une, deux, trois secondes chipées à l'éternité.» Robert Doisneau
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Brassens, des souvenirs trop beaux pour moi
Agathe Fallet
- Des Equateurs
- 20 Octobre 2021
- 9782382842089
J'écoute Brassens. Quand c'est lui qui chante. Personne ne devrait s'autoriser à le chanter. Sa voix ne s'est pas encore effacée, que je sache. Et si cela arrive, on le lira et on le lira encore.
On aime réellement Brassens. Mais Georges est oublié. Il était en chair et en os. Il était tellement beau, incroyablement beau. Reste sa voix, il ne faut pas la couvrir.
Je repense avec émotion à ces moments où, entre les deux copains, j'avais une place unique et privilégiée. Il était si rassurant, Georges, que je me sentais là à l'abri des difficultés. Auprès de cet homme pour moi énigmatique, la vie devenait simple.
Agathe Fallet, née Michelle Dubois le 3 novembre 1939, vécut vingt-cinq ans auprès de René Fallet, qu'elle avait épousé, et ainsi très près de Georges Brassens.
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En 1984-1985, Robert Doisneau (1912-1994) participe à l'aventure mythique de la Mission photographique de la Datar. En utilisant une chambre au format 6 x 7 et en travaillant pour la première fois en couleur, le photographe bouleverse ses habitudes pour arpenter une nouvelle fois la banlieue parisienne, son territoire d'élection. Restées jusqu'alors inédites, ces images surprennent par le regard plasticien, teinté d'ironie et de désenchantement, que le photographe porte sur les débordements urbains des années 1980.
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À l'imparfait de l'objectif ; souvenirs et portraits
Robert Doisneau
- Actes Sud
- Babel
- 1 Mars 2001
- 9782742731824
"Quand j'ai sauté en marche dans la photographie, elle était en bois. Aujourd'hui, la voici devenue quasiment électronique. Je reste le nez à la portière avec la même curiosité que le premier jour".
Celui qui a vu défiler le XXe siècle devant son objectif jamais ne se prenait au sérieux, et c'est lui tout entier, sa verve, sa drôlerie, sa tendresse, qu'on retrouve dans ces textes, fruit d'un échange épistolaire de cinq années avec Jean-Luc Mercié, l'éditeur original du livre (chez Belfond, en 1989).
Ici, souvenirs, anecdotes, portraits s'ordonnent comme autant de prolongements poétiques des images de Doisneau. Et si on voit défiler Cendrars, Braque, Brancusi, Léautaud, Picasso, Léger ou Cavanna, on retourne aussi au temps où le photographe, qui travaillait avec du magnésium en poudre, était reçu à la cuisine avec un verre de rouge...
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Entre les années 1950 et les années 1960, Robert Doisneau a photographié ce qui paraît impossible à photographier : les sentiments, le désir de bonheur, l'exultation de former une famille unie. Les petits chenapans aux doigts pleins d'encre, nous les voyons, cette fois, chez papa et maman, entre frères et soeurs, dans leurs efforts attendrissants pour mettre le couvert tout en rêvant au terrain vague. Tout commence par un mariage au rythme de la danse du tapis. On est joyeux, mais pudique. On sait qu'une vie ordinaire promet à des jeunes mariés de grands instants de vie. Le bonheur, c'est d'avoir des enfants. Les landaus sont plus nombreux que les automobiles. La télévision n'existe pour ainsi dire pas et, le soir, plusieurs générations - crise du logement oblige - se retrouvent pour dîner autour de la table. La vie de famille est belle. Daniel Pennac puise ici son humour aux mêmes souvenirs. L'écrivain n'a pas oublié que le buffet Henri II était « le personnage le plus important de la famille ». Le landau « était à la poussette pliable ce que le char à boeufs fut à la voiture de sport ». Pennac apporte au livre le ton inimitable des dialogues qui valent aujourd'hui la célébrité aux personnages de ses romans. Doisneau-Pennac, une rencontre qui est un grand moment de joie et une note de sagesse.
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«En résumé, mon emploi à Vogue pouvait se diviser en trois volets. D'abord la vie à Paris, sorte de trombinoscope de ceux dont les noms devaient absolument alimenter les conversations : artistes, écrivains, créateurs de toutes sortes. Ensuite les photographies de mannequins dans les décors de la ville ou sur les redoutables fond blanc du studio. Enfin, le troisième volet, les mondanités, est celui qui m'a laissé les souvenirs les plus durables.»Robert Doisneau.
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Robert Doisneau's enchanting black-and-white photographs immortalize the magic of Paris, with its combination of dreamy nostalgia and teeming modernity. Profoundly fascinated by his city, the photographer possessed an uncanny ability to capture poetry in ordinary moments-from the jubilation of the Liberation in 1944, to a gaggle of schoolchildren crossing the street, or the famous kiss in front of the Hôtel de Ville-and it was this eye for humor and poignancy that infused his work with enduring popular appeal. The 560 photographs in this definitive volume-curated by his daughters Annette Doisneau and Francine Deroudille-are enhanced by witty and revealing quotations from the photographer's personal notebooks.
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Nous sommes à l'été 1954 lorsque Robert Doisneau immortalise ce site incontournable de la Vallée de la Dordogne.Cette exposition à la scénographie originale a été imaginée pour mettre en lumière les clichés du photographe et préserver la naturalité du Gouffre de Padirac que l'on découvre intemporel, 130 ans après sa première exploration.
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En juin 1958, en provence, robert doisneau accompagne des bergers sur les chemins de transhumance, entre lorgue et les hauteurs de valberg.
Au mois d'octobre, il les rejoint pour vivre avec eux la descente des troupeaux.
Ce voyage, robert doisneau l'a raconté dans un carnet aujourd'hui retrouvé, que nous publions intégralement dans l'album que voici.
Le carnet inédit de robert doisneau est précédé de quelques libres propos sur son amour de la provence, né d'une admiration ancienne pour les livres de giono.
Oú l'on verra que, dans les usines de billancourt, le doisneau des villes se rêvait volontiers en doisneau des champs !.
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De la fin des années 1930 aux années 1960, la France traverse l'âge d'or des filets à crevettes prêts pour l'action dès la gare Montparnasse, des valises sur la tête, des bouées autour du cou ou des skis que l'on garde avec soi dans sa couchette de train. Il s'agit de s'évader, de partir à la campagne, de découvrir la mer, de monter à bicyclette ou d'essayer un canoë. Et Doisneau réussit sur ce sujet la grande prouesse d'un « album de famille » dans lequel chacun peut se reconnaître et retrouver ses propres souvenirs. Daniel Pennac a fait le tour de ses amis et de leurs histoires de vacances, en commençant par les propres vacances de Robert Doisneau et de sa petite famille, parce que « Les histoires de vacances sont, comme les photos de Doisneau, des instantanés de l'âme ». Il y a ajouté une bonne dose de son propre imaginaire et sa plume inimitable de romancier. Où l'humour et la tendresse rassemblent deux hommes sensibles à la saveur d'un certain milieu social : celui des banlieusards et de leurs enfants.
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Le coffret Saltimbanques propose deux livres pour présenter un travail majoritairement inédit de Robert Doisneau. Tournez manèges ! présente l'univers onirique de la fête foraine des deux côtés de stands et immortalise les manèges aux chevaux de bois, les stands de tir à la pipe, le cirque à puces, les montagnes de muscles des banquistes... Qu'est-ce que c'est que ce cirque ? fait la part belle aux grands noms de l'univers circasien, comme Pinder et Fanni, mais également à ses artistes, qu'ils soient gymnastes, trapézistes, clowns ou acrobates.
Les superbes images de ce coffret couvrent toutes les émotions du spectacle ambulant avec ses clowns tristes, ses visages effrayés a? la sortie du train fantôme ou encore ses rires d'enfants. L'occasion pour Doisneau de porter son regard empreint d'humanité sur le quotidien de ces saltimbanques. Jean-Paul Favand, ami de Robert Doisneau et directeur du musée des Arts forains (Paris), signe les introductions de chaque tome.
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I had a lot of friends there, in that village-like quarter ; I was a harmless photographer, considered mildly obsessed.
I didn't understand these technocrats' ideas, with their "geometric" goals labeled profitability, specialization, division of labor, and efficiency. All of this was in diametric opposition to everything I came to Les Halles at night to seek, everything I was trying to picture. Robert Doisneau.
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Ces cent cinquante portraits témoignent d'un demi-siècle de création artistique, depuis l'atelier de Paul Cézanne encore empreint de sa présence, jusqu'aux sessions de travail de Jasper Johns à Paris.
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« Dites-moi quelle autre profession m'aurait permis d'entrer dans la cage aux lions du zoo de Vincennes et dans l'atelier de Picasso... »
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Le grand photographe Robert Doisneau (1912-1994) s'est toujours attaché à sauver de l'oubli la vie quotidienne des faubourgs et de leurs habitants. Avec un regard vif et tendre, il a su rendre la poésie des rues, son humour aussi. Parmi les milliers de clichés pris par lui, certaines images sont devenues de véritables icônes modernes, tel «le Baiser de l'Hôtel de ville». Mais sur l'ensemble de son oeuvre, les photographies qui ont toujours eu sa préférence, celles qu'il continuait à regarder avec plaisir, sont ses photos d'enfants. Les Doigts pleins d'encre nous invite à fouiller dans notre mémoire : les empoignades dans la cour de récréation, les exploits des terrains vagues et les courses folles en patins à roulettes ; tous les plaisirs de l'enfance sont ici restitués et les enfants d'aujourd'hui découvriront, grâce à ces photos, que leurs grands-parents aussi ont eu dix ans. Ce que Doisneau photographiait avant et après-guerre en se rendant dans les classes ou en saisissant dans la rue des images inoubliables, Cavanna l'avait vécu. Il aurait pu être n'importe lequel de ces gosses photographiés en rang, au tableau noir, installé à un pupitre en bois ou s'enfuyant après avoir tiré une sonnette dans la rue. Toutes ces images émouvantes et drôles lui ont inspiré un texte où il nous raconte la vie des gosses de Doisneau en culottes courtes et genoux couronnés.
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Une amitié heureuse : Jean Dieuzaide, le Toulousain, Robert Doisneau le Parisien
Jean Dieuzaide
- Monhelios
- 25 Septembre 2014
- 9791090065383
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"J'y avais beaucoup d'amis, dans cette sorte de village j'étais photographe inoffensif considéré comme un doux maniaque, aussi je ne peux rien comprendre aux conceptions des technocrates imbibés de géométrie.
Les buts vers lesquels ils tendent s'appellent rentabilité, spécialisation, division du travail, efficience. Tout ceci va diamétralement à l'inverse de ce que je venais chercher dans les nuits des Halles, j'y trouvais l'image même" - Robert Doisneau.