Giovanni écrit sous un pseudonyme (Giovanni d'Arezzo) des recettes de pâtes dans un journal français. Un jour, il reçoit une lettre de Florence signée du même nom que lui. Intrigué, il se lance à la recherche de cet inconnu et écrit une lettre à tous les « Giovanni d'Arezzo » de Florence. Il reçoit en retour des lettres de deux autres homonymes. Une relation épistolaire débute alors entre eux. Tous lui racontent une part de leur vie, exposent leurs sentiments et souvenirs.
Les faux-semblants, ruses et effets de miroir se superposent tout au long de ce jeu de correspondance : un jeu où, parfois, tel est pris qui croyait prendre... Hervé Le Tellier à travers les chroniques et recettes, apporte une délicate touche culinaire à cette cruelle guerre des sentiments qui se joue entre ses personnages.
Les thèmes de ce livre sont aussi changeants que nos pensées fugitives. On y parle plus souvent de l'amour, de la sexualité ou de la mort que du comportement animal, voire de la conduite automobile sur route départementale. Avec beaucoup d'humour et d'ironie, Hervé Le Tellier distille ses pensées tel un vagabond de l'esprit, dans une fausse nonchalance, pour mieux saisir les incohérences de notre quotidien.
Hervé Le Tellier nous emmène sur les traces de fous littéraires et imaginaires. Il rassemble ainsi des destins extraordinaires de doux dingues emportés par les mots et des nombres. Chaque nouvelle de ce recueil est régie par un principe mathématique ou une logique géométrique, qui laisse parfois place à une variation musicale, picturale voire silencieuse.
Cerise sur le triangle isocèle, le présent recueil se voit augmenter de deux nouvelles : « Quelques mousquetaires » déjà parue au Castor Astral, et une inédite, spécialement imaginée pour cette réédition.
À 500 ans d'écart, c'est au tour d'Hervé Le Tellier de rendre hommage au maître italien avec la réédition de ce livre, devenu un classique de la littérature oulipienne contemporaine.
À l'instar des Exercices de style de Raymond Queneau, Hervé Le Tellier s'est amusé à mettre en scène le tableau le plus célèbre au monde avec des points de vue insolites. La Joconde y est autant observée par des personnalités célèbres (Karl Lagerfeld, Vladimir Nabokov, le Grand Schtroumpf) que par des anonymes (le publicitaire, le critique littéraire, l'obsédé sexuel) dans une volonté commune de percer son mystère.
Treize hommes et treize femmes (d'Anna à Yolande, de Ben à Zach), de tous âges et de toutes origines, sont pris dans la nasse d'un chassé-croisé complexe. Dans les soixante-dix-huit épisodes, tous à forte connotation (hétéro) sexuelle, il est écrit que rien ne sera épargné au lecteur.
Ce recueil se place sous le double signe de l'amour pour son fils et pour la poésie contrainte. Alternant jubilation et émotion, simplicité et virtuosité, sur fond de haïku, il construit habilement un labyrinthe où chacun se perd pour mieux se retrouver.
Une bibliothèque qui perd la raison, une parodie d'échecs en enfer, l'étrange rencontre entre Faust, Luther et Érasme... Tour à tour ludiques, érudits, politiques ou sentimentaux, ces récits nous font découvrir un nouvelliste au registre extrêmement varié.
qu'est-ce que l'oulipo ? ce groupe plus discret que secret, qui se réunit chaque mois depuis 1960, compte trente-cinq membres, écrivains ou mathématiciens, dont certains, comme calvino, perec ou queneau, sont excusés aux réunions pour cause de décès.
l'écriture oulipienne est une écriture à " contraintes " : formes, règles, procédures. artisan plus qu'artiste (car se méfiant des mythes), l'oulipien joue avec la langue, avec la littérature, et sait que l'art donne à la vie sa dignité. sa démarche, toute entière basée sur la complicité avec le lecteur, en enthousiasme certains, en laisse d'autres perplexes (ce peuvent être les mêmes). cet ouvrage de référence, conçu par un membre de l'ouvroir, présente avec simplicité l'oulipo (et ses plagiaires par anticipation, d'aristophane à lewis carroll en passant par restif de la bretonne et franquin) et sa démarche.
il montre combien l'ouvroir s'inscrit dans une tradition fondatrice de la littérature, et s'ancre dans le monde, non sans mélancolie, optimisme et ironie.
Dans la pénombre feutrée du Jay's, un bar de la 40e Rue à New York ou ailleurs, Archie, le pianiste, chante le blues.
Rose, la serveuse, chaloupe entre les tables parmi une clientèle nocturne de paumés et de coeurs solitaires. Dans le brouhaha des conversations, derrière le tintement des glaçons, Jay, barman imperturbable, compose ses cocktails à l'image de ses clients : un Bronx pour un écrivain en mal d'inspiration, un Pink Lady pour une jeune fille... Mais le lecteur se régale tout autant d'un Black Velvet, d'un Blue Lagoon, d'un Champagne Daisy, d'un Mint Julep ou d'un Brown Jug.
Les textes d'Hervé Le Tellier, tour à tour nimbés d'érotisme, de mélancolie ou d'humour, s'articulent autour d'une authentique recette de cocktail. Shaker, tumbler, mixer... Ces sonates à contrainte sont accompagnées de délicates aquarelles de l'artiste japonaise Yoko Ueta. Quatre-vingt-huit récits, autant de cocktails à lire et à boire sans modération !
Après Joconde jusqu'à 100, sous-titré " 99 + 1 points de vue sur Mona Lisa ", voici cent divagations complémentaires autour du tableau le plus célèbre au monde.
Hervé LeTellier, expert en pastiches et parodies, regrettait de n'avoir pu citer les points de vue de Calvino, de Rabelais de l'hôtesse de l'air ou de l'agent 007 des Service secrets de Sa Majesté. Voilà chose faite. Bien sûr le sujet ne saurait être épuisé. Manquent encore cruellement les points de vue du général de Gaulle, de Mickey Mouse ou du raton-laveur. Mais les pires choses ont une fin.
Connaissez-vous le homarylinmonroe ? La mureinedangleterre ? Le scarabeethoven ? Non ?
Herve´ Le Tellier et Xavier Gorce ouvrent les portes de leur zoo oulipien et vous invitent a` de´couvrir les vies imaginaires d'animaux (anonymes) et d'hommes (ce´le`bres).
Les Opossums ce´le`bres rassemble quarante textes construits a` partir des mots-valises d'Herve´ Le Tellier et des collages de Xavier Gorce.
Au fil des pages, vous croiserez le calmarcelproust a` la recherche du thon perdu, la coquille Saint-Jacquebrel occupe´e a` faire des perles de pluie ou le phacosherlockholmes s'exclamant : « E´le´mentaire, chihuawatson ! »
Ce livre s'attaque directement aux maux de l'entreprise France. Par des interviews des grands capitaines de l'industrie, des chiffres précis, des anecdotes exemplaires, l'explication de concepts économiques en vogue, cet ouvrage stimulant s'adresse à tous, de l'étudiant au patron. Il expose avec simplicité la panoplie d'armes sans lesquelles la France ne peut espérer reconquérir le terrain économique perdu.
Bonne nouvelle : la Déclaration universelle des droits de l'homme à 50 ans !
Pour fêter cet anniversaire, le groupe Amnesty International Orléans ainsi que les associations " Vivre et l'Ecrire " et " Tu connais la Nouvelle " ont demandé à huit auteurs de parrainer des classes de la région Centre et de composer un recueil de nouvelles sur le thème des droits de l'homme.
Parfois en deçà de la brutale réalité et des injustices dont nous sommes chaque jour les témoins, ces nouvelles provoquent surtout la révolte et le refus de l'inacceptable.
Le texte intégral de la Déclaration universelle des droits de l'homme est reproduite en fin d'ouvrage.
Le 1er avril 1999 est né le Nunavut, un État grand comme quatre fois la France et peuplé de 200 000 habitants seulement. Le Nunavut est la terre des Inuits, ces habitants du Grand Nord que nous appelons les Eskimos et dont les coutumes ne cessent de nous surprendre. L'ensemble se construit autour d'une correspondance. Lui part pour oublier un drame intime. Elle tente de lui faire retrouver le chemin du retour. Le résultat est un récit émouvant, puissant, où texte et vidéogrammes se rencontrent et se renforcent pour parler de la vie, de cet oubli nécessaire qui triomphe de tout.