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Véronique Olmi
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« Il a pensé aux enfants qu'il avait eu la chance de connaître, il a pensé à la grâce de deux vies ensemble, il a pensé qu'il voulait voir encore la beauté de la nature, et le courage des hommes. Et la tendresse. Il avait envie de sentir leur vie contre la sienne. Aimer et être aimé. »
Est-ce l'amour ou la rage qui lui donne cet élan ? L'élan vital d'un jeune homme de vingt ans dans un monde sans halte et sans refuge. Un monde où l'on préfère détourner le regard plutôt que prendre l'injustice à bras le corps, et où la plus pure expression de l'innocence - l'enfance - est bafouée.
Lorsqu'il part à la rencontre de son petit frère, placé en foyer après avoir été retiré à la garde de son père, Ben ne se pose pas de question : il suit son instinct. De ces retrouvailles avec Jimmy, au milieu d'enfants ballottés de foyers en familles d'accueil, jaillira cette détermination folle qui le mènera jusqu'en Ukraine et jusqu'au bout de lui-même. Là où des enfants sont kidnappés avant d'être déportés par les Russes. Car, il le sait bien, qui sauve une vie sauve l'humanité tout entière.
Sous la plume vibrante et pudique de Véronique Olmi, c'est toute la puissance du combat contre l'indifférence et l'oppression qui s'exprime et confère à ce roman une dimension universelle. Ben, figure christique inoubliable, redonne sens aux mots « liberté » et « humanité ». -
Né en 1919 à Paris, Joseph connaît des années heureuses dans un quartier pauvre de la Bastille. Mais lorsque sa mère décède et que sa grand-mère est envoyée peu après, dans un asile, il devient à huit ans, pupille de l'Assistance publique, une administration censée le protéger, mais dont les bonnes intentions n'ont d'égal que la cruauté. De la prison pour enfants à la colonie pénitentiaire, la force de Joseph, des rencontres, et la découverte de la force de la musique, lui permettront de traverser le pire. Dans une France portée par l'espoir du Front Populaire, il retrouvera sa vie et sa joie.Un roman bouleversant. Élise Lépine, Le Point.Ce livre ne me quitte pas. Remarquable. François Busnel, La Grande Librairie.
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Enlevée à sept ans dans son village du Darfour, Bakhita a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. Rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion. Affranchie à la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée.Véronique Olmi compose un opéra, orchestrant dans un souffle aux accents antiques les voix de la tragédie et celles de l'espérance. Marianne Payot, L'Express.Un roman bouleversant. Valérie Trierweiler, Paris Match.PRIX ROMAN FNAC 2017. -
Elles sont trois soeurs, nées dans une famille catholique modeste à Aix-en-Provence. Sabine, l'aînée, rêve d'une vie d'artiste à Paris ; Hélène, la cadette, grandit entre son oncle et sa tante, des bourgeois de Neuilly-sur-Seine, et ses parents ; Mariette, la benjamine, apprend les secrets et les silences d'un monde éblouissant et cruel.En 1970, dans cette société française qui change, où les femmes s'émancipent tandis que les hommes perdent leurs repères, chacune va, à sa façon, trouver comment vivre une vie à soi, une vie forte, loin de la morale, de l'éducation ou de la religion de l'enfance.Avec cette saga familiale qui nous entraîne de l'après Mai 68 à la grande nuit du 10 mai 1981, l'auteure de Bakhita nous offre tout autant une déambulation tendre et tragique dans ce siècle que la chronique d'une époque où les consciences s'éveillent.Véronique Olmi sait comme personne radiographier l'âme et le coeur des femmes, pour éveiller nos consciences. Madame Figaro.Une épopée intime et fiévreuse. Elle.
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Bakhita : de l'esclavage a la liberté
Véronique Olmi
- Magnard
- Classiques & Contemporains
- 22 Juin 2021
- 9782210770706
À sept ans, Bakhita, jeune Soudanaise, est enlevée par des esclavagistes. Commence alors une vie de violences, jusqu'à ce qu'un chemin inattendu vers la liberté se dessine pour elle.
Inspiré d'une histoire vraie, ce roman sans concession, magnifiquement écrit et couronné du prix du roman Fnac, nous propose une aventure humaine poignante tout en nous confrontant aux horreurs du colonialisme et de l'esclavage. Les choix narratifs et l'itinéraire singulier de ce personnage habité par une force de vivre étonnante pourront nourrir une réflexion riche sur les liens entre identité, diversité et société. L'appareil pédagogique complet est, en outre, suivi d'une interview exclusive de l'auteure.
2de-1re : Le roman et le récit.
1re professionnelle : Lire et suivre un personnage : itinéraires romanesques.
3e : Vivre en société, participer à la société. Dénoncer les travers de la société ; Individu et pouvoir.
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J'aimais mieux quand c'était toi
Véronique Olmi
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 7 Septembre 2016
- 9782253068648
« Aller vers cet homme ça n'était pas chercher le sens de la vie. Mais vivre l'état extrême de la vie. Et oublier tout ce que je savais. Tout ce que nous savions tous deux, à nos âges. Ce que nous avions accumulé de désillusions, d'appréhensions et de faillites. Le besoin de se rejoindre plus fort que tout. » Nelly a 47 ans et vit à Paris avec ses deux enfants. Elle est comédienne de théâtre. Un soir, quand débute la représentation, elle reconnaît dans le public l'homme qui l'a quittée quelques mois auparavant, qu'elle aime toujours, et dont elle a refoulé jusqu'au nom. Elle se retrouve à nouveau prise dans les tumultes de la passion.
Véronique Olmi sait mettre les mots justes sur les sentiments forts et décrire ces instants où toute une vie peut basculer. Sylvie Metzelard, Marie France.
Il y a un souffle jurassien dans ce livre bref et puissant. Karine Tuil, Elle.
Vertigineux de maîtrise et de tension narrative. Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine. -
Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu'elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d'entre nous repose peut-être, tapie sous l'apparente quiétude quotidienne, la possibilité d'être un jour requis par son premier amour...Sans doute l'une de ses plus belles oeuvres, un roman incroyablement fort et follement humain, lumineux et indescriptible [...]. Karine Papillaud, Le Point.Ce livre est un livre qui donne envie. De vivre, libre, libéré de ses chaînes, sans entraves, comme dans l'adolescence. C'est un livre profond qui rend léger, un livre nostalgique qui rend gai, un livre tragique qui rend idéaliste. Eliette Abécassis, Le Figaro littéraire.
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Liouba vit avec son fils dans un grand appartement de la rue de Rivoli, déserté par ses propriétaires toujours en déplacement, où elle est femme de ménage. Élève en sixième, Enzo est le bouc émissaire de ses camardes. Trop différent, trop gros, trop silencieux. Bientôt, le harcèlement scolaire devient lynchage, et la vie du collégien bascule... À travers la relation forte et fragile entre une mère trop jeune et un fils au seuil de l'adolescence, qui vivent chacun à leur façon l'expérience de l'exclusion et de la détresse intérieure, Véronique Olmi renoue avec la tension narrative de Bord de mer, cette amplitude romanesque où la retenue, l'émotion et la brutalité forment une ronde parfaite. À la fois réaliste et poétique, La Nuit en vérité nous conduit avec talent vers la lumière. Évelyne Bloch-Dano, Le Magazine littéraire.
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Nous étions faits pour être heureux
Véronique Olmi
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 2 Avril 2014
- 9782253194859
Serge, la soixantaine, a tout ce dont peut rêver un homme : une belle situation, une femme jeune et jolie, deux beaux enfants. Pourquoi s'éprend-il soudain de Suzanne, une accordeuse de piano d'apparence ordinaire, mariée elle aussi, et qui n'est a priori pas son genre ? Et pourquoi la choisir comme confidente de lourds secrets d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui ont changé le cours de sa vie ?V. Olmi met en musique le jeu des apparences, le vertige des passions, l'épreuve du feu, le naufrage. Son meilleur roman. Emmanuelle de Boysson, Marie ClaireLa talentueuse Véronique Olmi transfigure une histoire d'adultère en épreuve de vérité. Macha Séry, Le Monde des livres
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La pluie ne change rien au désir
Véronique Olmi
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 31 Octobre 2007
- 9782253118480
Elle entendit la porte de la salle de bains s'ouvrir, releva la tête, il était nu encore, le sexe abandonné, sexe mort de statue, il s'approcha d'elle, elle remarqua qu'il ne se coupait pas les ongles des pieds, des griffes pour son corps protégé, ses poils mélange de sueur de sel et d'acidité, elle se souvenait elle l'avait en elle gravée dans sa mémoire et à l'empreinte de ses doigts, son odeur d'homme vivant, l'odeur de sa peau dans le travail des heures, sa sueur d'homme depuis le matin avec, dans cet instant, dans cet hôtel, un peu de son goût à elle, un peu de son parfum et de sa peur, sans le savoir déjà leur odeur l'une contre l'autre pour brouiller les pistes de l'habitude et du temps. V. O.Une rédemption par la chair, un hymne au désir sans fin. Emmanuelle de Boysson, Marie Claire.
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Coutainville, un week-end du 14 Juillet. Trois couples d'amis se retrouvent. C'est un rite immuable et léger. Une parenthèse joyeuse. Cet été-là, pourtant, un adolescent s'immisce dans leur petit groupe pour raviver, peut-être malgré lui, des culpabilités anciennes, des blessures... Cet été-là est un roman sur la fragilité des existences que l'on voudrait heureuses - mais dont les failles se creusent au rythme des mensonges et des compromis, un roman sur la solitude, lorsque le temps a passé, lorsque la lucidité a remplacé l'insouciance, et les doutes la jeunesse.Une écriture incroyablement vivante et féminine. Karine Papillaud, Le Point.Avec tendresse et humour, Véronique Olmi traque la faille intime qui sévit chez ces couples en crise et met à nu secrets et non-dits. Une réussite. Tatiana de Rosnay, Journal du dimanche.
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Bord de mer ; numéro six
Véronique Olmi
- J'Ai Lu
- Litterature Generale
- 14 Septembre 2005
- 9782290340318
Bord de mer
suivi de
Numéro six Roman
Un auteur, deux courts romans, sur cette chose si fragile et si merveilleuse, parfois si cruelle : la famille.
Dans le premier, une jeune femme emmène ses enfants voir la mer. Ils ont pris l'autocar de nuit, en plein hiver, et les petits s'inquiètent de rater l'école. La ville est hostile, l'hôtel lugubre, le froid perçant et la pluie tombe sans discontinuer. Mais il faut y croire, coûte que coûte, pour les enfants... jusqu'où oe
Véronique Olmi nous plonge ensuite dans l'intimité de Fanny. Lorsqu'elle est née, elle avait déjà cinq frères et soeurs bien plus âgés. Pour son père, autoritaire et lointain, elle n'est que le numéro six. C'est l'amour de celui-ci qui sera la quête éperdue de la petite fille, de l'adolescente, puis de la femme.
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Comment font les autres, tous ceux qui ne meurent pas d'amour ?
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Dix-sept années d'exil, ça ne s'empaquette pas ! Dix-sept années d'exil, plus les cadeaux ! Parce qu'il faut en plus revenir les bras chargés de cadeaux, comme une invitée, telle humiliation ! Un poète, on l'attend sur le quai, les bras chargés de fleurs, on ne lui demande pas de rapporter des étoffes et des pots de confiture, comme un commis-voyageur ! Quelle absurdité ! je dois abandonner mes cahiers mais rapporter du roquefort en chantant Staline, que je ne connais même pas ! Lui, il connaît mes poèmes, il sait qui je suis et surtout, il sait ce que Moscou doit à ma famille : pas moins de trois bibliothèques et le musée des Beaux-Arts, pour lequel mon père a donné sa vie !.
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Je marchais dans les rues de Nice, ma Babouchka s'était accrochée à mon bras. Elle venait de poster sa vingtième lettre au directeur d'Historia. Il faisait chaud, je me demandais si Suzanne viendrait à la plage, si ma mère réapparaîtrait un jour, si Anastasia Romanov était toujours vivante et rôdait dans les parages...J'avais treize ans. Peu de certitudes. Et beaucoup d'imagination... V.O.Tandis que le spectre de la mythique Anastasia Romanov rôde sur cette Côte d'Azur où se sont réfugiés nombre de Russes blancs, Véronique Olmi égrène des secrets d'enfance, avec un humour discret qui habille le récit d'élégance. Jean-Luc Douin, Le Monde des livres.
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Se retrouver face à un homme de quatre-vingts ans qui prétend être lui-même : c'est l'étrange expérience que fait Fred le soir de ses quarante ans.
Peut-on modifier le cours du temps ? Qui y perdrait, et à quel prix ?
Ce défi, que chacun redoute et souhaite à la fois, Véronique Olmi, jouée en France et à l'étranger par les plus grands metteurs en scène depuis Chaos debout et Mathilde, l'exprime au fil d'un dialogue aussi singulier qu'inquiétant.
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Il y a cinq personnages dans « Clash »... mais on pourrait presque dire qu'ils sont deux. Deux groupes. Deux générations. Deux idéaux différents.
Il y a Virginie et Laurent, jeunes amants, sportifs, travailleurs et enthousiastes.
Il y a Nicole, Jean et Maxime, proches de la cinquantaine : la femme, le mari et l'ex amant ; anciens amis, ancien trio à la Jules et Jim, anciens du PS.
Tous sont invités à un mariage et logés dans une ferme isolée, condamnés à attendre le train du retour pour Paris... et à cohabiter.
Ils se rencontrent, ils se retrouvent, ils sont troublés, agacés, bousculés, complices, heureux, amoureux, maladroits, furieux...Ils naviguent entre des mensonges trop lâches et des vérités trop crues, entre des antipathies immédiates et des ardeurs retrouvées, entre la confusion et l'insouciance.
Clash est la valse de deux couples entre le rire et les larmes, entre la tragédie et la comédie, le ballet des hommes et des femmes qui, au seuil d'une vie d'adultes ou à l'approche de la maturité, n'aspirent qu'à une chose : vivre avec légèreté leur temps incertain et leurs élans déraisonnables. -
"le métro, lui, s'en fout.
Il charrie. des gens. assis. debout. toujours les mêmes. il charrie en bas, en creux, plus profond que la mer ; charrie le mensonge de destinations aux noms de châteaux et de plaines, charrie des détresses souterraines et des suicides différés. et ses portes s'ouvrent et se ferment devant la misère qui piétine dans ses souliers fendus - s'ouvrent et se ferment au signal sonore, râle malade qui s'échappe de sa bouche comme un dernier baiser.
" c'est avec une concision remarquable que véronique olmi aborde à travers ce recueil de nouvelles le douloureux de la vie quotidienne, mais sa générosité et sa sensibilité sont assez fortes pour donner à ses personnages une luminosité incomparable.
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Point à la ligne. Quand Marco, un employé d'environ cinquante ans, rentre chez lui un soir, il n'a pas la moindre idée de ce qui l'attend. Sa femme, de très mauvaise humeur, lui montre un petit cahier bleu, trouvé par hasard par leur petite fille. Marco rit : « Non vraiment, je voudrais savoir ce qui a pu te mettre dans cet état. Ce cahier est vide ! » Effectivement le cahier est vide, presque vide. Onze lignes seulement sont remplies. Mais ces onze lignes racontent comment Marco a croisé un matin une superbe fille. Il l'a klaxonnée, du fond de sa R 21, elle n'a pas réagi, et lui ne s'est pas arrêté. Rien ou presque rien ne s'est donc passé, mais il s'est acheté un cahier, ce cahier bleu qui fait déborder le vase.
La Jouissance du scorpion. Visite quasiment dominicale, chez Claude et Paul. Couple de retraités, la soixantaine, modeste lotissement du Vaucluse, aïolis plus ou moins légers, nappes plus ou moins tachées. Après l'arrivée de leur fille, la tension monte d'un cran. Hélène est toujours en retard, n'est pas en vacances avec son mari, refuse sourdement les idées et les règles que dicte sa mère. On évite pourtant les accrochages, on reste poli car on sait que cela ne va pas durer, dans quelques heures tout sera fini.
Tout à coup on sonne. Un ouvrier noir, tombé d'un échafaudage, s'est blessé au pied et a besoin d'aide. On l'aide, bien sûr. Mais l'hypocrisie de notre société est alors mise à nu, les fantasmes du Blanc face au Noir se dévoilent. Toutes les idées chères à une partie de notre société, tous les arguments soi-disant évidents d'un certain parti politique, on les voit ici à l'oeuvre, dans leur plus banale quotidienneté.
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Les Nuits sans lune. En travaillant dans le service médical d'une maison d'arrêt pour hommes, Nathalie, jeune infirmière, fait connaissance avec le monde carcéral. Si elle fait ses premiers pas dans cet univers, Victor, le surveillant, et Suzini, le détenu, se connaissent de longue date : huit fois déjà que Suzini se fait prendre, vingt-cinq ans que Victor travaille en prison, du bon côté des barreaux. Sans le vouloir, sans le savoir, Nathalie va amener Suzini jusqu'à l'ultime épreuve carcérale : la détention au quartier disciplinaire, la prison dans la prison, la punition dans la punition, le lieu où dire la moindre tendresse est impossible.
Chaos debout. Nous sommes dans un vieil appartement communautaire à Moscou, en pleine guerre de Tchétchénie ; il s'agit d'un appartement que possédait, avant la Révolution d'Octobre, une famille bourgeoise. Après avoir été socialisé, il est devenu une kommunalka portant, à l'image de l'empire déchu, une histoire tissée de secrets, de résistance individuelle et d'amour désespéré. Certains personnages de la pièce sont « absents-omniprésents », d'autres sont « présents-invisibles », mais confrontent sous nos yeux leurs parcours : Babouchka, 65 ans, ancienne déportée ; Iouri, 25 ans, qui revient de Tchéchénie ; Katia, sa femme ; Gricha, jeune voyou qui sera prochainement envoyé sur le front tchétchène lors de son service militaire. En présentant ainsi les personnages, le contenu de la pièce semble se dévoiler : une histoire d'amour sur fond de guerre. En fait, la guerre est le personnage principal. Une guerre qu'aucun témoin direct ne nous racontera vraiment, une guerre cachée, fantasmée, mais omniprésente.
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Une femme envoie à l'homme avec qui elle vit une lettre de rupture. Elle rompt parce qu'elle s'ennuie avec lui et que l'ennui c'est la trahison de l'amour. Lui ne comprend pas, ne veut pas de cette séparation, lui dit qu'il l'aime et qu'il l'attend. S'ensuivent des mots courts, des lettres plus longues, elle lui annonce qu'elle a entamé une relation avec un homme qui ne lui ressemble pas. Il persiste à lui dire qu'il l'aime, elle prend goût à lui répondre...
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Un jardin.
Un dimanche. Un père et ses filles. Leurs maris aussi. Et la mort qui rôde. Car le père va mourir. Le sait-il ? Où est la vérité ? Et surtout : peut-on se dire au revoir ? Et comment ?
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Mathilde -fermeture et bascule vers 9782742745098
Véronique Olmi
- Actes Sud
- 30 Septembre 2001
- 9782742734504
Il y a une tension dans cette pièce qui est celle du désir.
Entre un homme et une femme arrivés à l'âge de la maturité, un couple qui a déjà passé quelques années ensemble et qui s'aime.
Mathilde ne propose ni le procès d'une femme happée par le désir d'un jeune homme de quatorze ans et qui l'a payé par trois mois de prison, ni l'affrontement d'un couple au bord de la rupture, mais le portrait d'êtres vivants qui se cherchent et exigent que la vie leur offre toutes ses qualités.
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A son retour au domicile conjugal, après avoir purgé une peine de trois mois de prison pour détournement de mineur, Mathilde se retrouve dans un huis clos étouffant, que Pierre, son mari, appelle son acte, cet acte qui a conduit Mathilde à prendre pour amant un jeune homme de 14 ans. Cet acte surtout qui lui a permis d'échapper au néant et à l'hypocrisie de sa vie bourgeoise.