José Pizarro a grandi entouré des saveurs et des odeurs de la cuisine de sa mère, dans la région d'Estrémadure en Espagne. Il s'inspire avec nostalgie de ses plats pour créer des mélanges modernes et savoureux, et ce toujours avec cette fameuse touche hispanique qui le caractérise.
Palourdes à la sauce tomate épicée, côtelettes d'agneau grillées avec une salade de courgettes citronnées, mitonnée de citrouille, d'aubergine et de poivrons, cerises au sirop d'aguardiente avec une crème glacée à la pistache ... Les 70 recettes de ce livre sont une célébration de l'héritage espagnol de José, mais aussi de la merveilleuse capacité de la gastronomie à nous rassembler et à créer des souvenirs.
Norman Foster est une figure majeure de l'architecture mondiale (Pritzker Architecture Prize 1999), dont l'agence éponyme a réalisé plus de 300 projets dans le monde entier.
Nombre d'entre eux, emblématiques, ont profondément marqué et transformé l'apparence de vastes territoires et de capitales internationales, allant jusqu'à en changer le fonctionnement et l'organisation.
Souvent considéré comme un leader du courant architectural dit « high tech » en raison du haut degré d'innovation technologique de ses réalisations, de leur qualité et de la mise en valeur des éléments constructifs, Norman Foster a toujours cherché à éviter cette étiquette. Cette exposition est notamment l'occasion de replacer son travail au coeur de la maîtrise de l'environnement.
La construction de sa première tour, la Hong Kong & Shanghai Bank (Hong Kong, 1986) a mis en exergue les préoccupations énergétiques en particulier l'intégration dans un tissus urbain d'une structure centrée sur des vastes espaces ouverts en communication constante avec la ville.
Norman Foster est aussi un architecte de réseaux, de systèmes d'échanges, des transports, d'organes de communication, préoccupation observée notamment dans ses nombreux projets d'aéroports. L'architecte étend sa vision à l'extrême et travaille d'ailleurs sur des projets d'habitats interplanétaires.
Le catalogue rassemblera une centaine de projets emblématiques de Norman Foster, et permettra de présenter le contexte de sa démarche à travers un long essai du commissaire de l'exposition, Frédéric Migayrou, et une biographie commentée par le critique d'architecture Philip Jodidio.
Monographie de référence sur Norman Foster, travaillée en étroite collaboration avec l'architecte, le catalogue le donnera la parole à travers un entretien et une
LE LIVRE Okakura rédigea Le Livre du thé en 1906 en anglais afin de transmettre aux Occidentaux l'atmosphère et l'esprit mêmes de la cérémonie du thé (cha no y ) et de la voie du thé (chado), considérée comme un mode de vie à part entière. Pour souligner la dimension religieuse de la voie du thé, Okakura parle aussi de « théisme » et de « culte du thé » - sa vision s'enracinant dans les valeurs religieuses du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme. Une petite chose, comme boire une tasse de thé, obéit ainsi à un rituel précis et devient une intense communion spirituelle, en même temps qu'une expérience esthétique : l'écoute de la voie intérieure est enchevêtrée de peinture et de calligraphie, de poésie, de philosophie, d'art céramique et d'art floral.
En 1930, les Bibliophiles du Faubourg publièrent Le Livre du thé dans une admirable édition comprenant la traduction du critique d'art et poète Gabriel Mourey (1865-1943), une préface de Thomas Raucat et des aquarelles de J. A. Tohno. Cet ouvrage est le fac- similé de l'exemplaire n° 94 imprimé pour M. Henri Ullmann.
La seconde moitié du XVIe siècle constitue la « part sombre » de la Renaissance, marquée en France par les querelles religieuses, les troubles civils et une profonde remise en cause du pouvoir royal : un âge de désordre et de déraison, qui, en quarante ans et huit guerres de Religion, va embraser le royaume en une succession d'affrontements, de répressions, de scandales et de massacres, bouleversant l'équilibre du pays de façon inédite.
C'est aussi un moment-clef de l'histoire nationale, peut-être la plus grave crise subie par l'Ancien Régime avant 1789 : elle a marqué de manière indélébile notre mémoire et l'imaginaire collectif, notamment par une frénésie nouvelle de violences, qui trouvent leur paroxysme dans l'épisode sanglant de la Saint-Barthélemy.
À travers une succession de défilés, créations ou nominations, l'année 1997, tel un véritable «Big Bang», annonce le monde de la mode que l'on connaît aujourd'hui.
Martin Margiela ou Comme des Garçons opposent des visions de corps conceptualisés à la vision nostalgique de Yohji Yamamoto tandis que Tom Ford présente chez Gucci des pièces hypersexualisés. L'année voit l'entrée en haute couture des créateurs stars comme Jean Paul Gaultier et Thierry Mugler. Une nouvelle génération de créateurs britanniques accède aux maisons historiques : Alexander McQueen chez Givenchy, John Galliano chez Christian Dior. C'est aussi l'émergence de talents alors inconnus : Hedi Slimane, Stella McCartney, Nicolas Ghesquière...
En une quarantaine de chroniques illustrées par une diversité de documents, photographies, magazine, invitations, 1997, Fashion Big Bang nous raconte mois par mois la chronologie de cette année charnière. Des essais thématiques (la mode des années 1990, l'économie de la mode dans les années 1990) viennent compléter ce panorama.
Suivez la masterclass du talentueux designer floral anglais Joseph Massie et découvrez tous les fondamentaux de l'art floral contemporain, de la théorie (étude des formes, proportions et nombre d'or, théorie de la couleur...) à la pratique (choix des végétaux, outils et matériaux, gestes techniques illustrés). Bouquet lié, couronne fleurie, décor de table, suspension naturelle, bouquet de mariée, boutonnière, arche florale, soliflore... les 25 projets étape par étape - réalisés avec des fleurs de saison et des techniques et matériaux durables - vous permettront de réaliser à votre tour de magnifiques arrangements floraux pour décorer votre maison au quotidien ou célébrer de grandes occasions. Un ouvrage original et très personnel dans lequel Joseph Massie partage tout son savoir pour créer avec les fleur selon vos inspirations, votre imaginaire et vos envies du moment.
Depuis le XVe siècle, où les représentations de monnaies métalliques et de scènes de transactions dans la peinture se multiplient, jusqu'au XXe siècle, où une réflexion plus intrusive dans les mécanismes de l'argent apparait, en passant par le XIXe siècle, qui voit son économie de l'art bouleversée par la naissance de l'impressionnisme et le rôle prépondérant du marchand d'art Paul Durand-Ruel, l'imaginaire produit par les artistes à propos de l'argent est riche et permanent.
« La relation entre l'art et l'argent ne saurait se réduire à des considérations économiques entre valeurs et échanges. Le capitalisme a certes fait de l'oeuvre d'art une marchandise comme une autre ; pour autant, l'art impose une valeur idéelle, irrationnelle, flottante voire gazeuse, du zéro à l'infini (ou presque), car il touche à l'inquantifiable : le désir, le plaisir, le rêve, la pulsion, et exacerbe ce que Karl Marx appelait : « l'énigme de la valeur ».
Jean-Michel Bouhours, Commissaire de l'exposition